𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑

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Selem aleykoum mes starssss voilà le chapitre 13 :

Une semaine s'est écoulée depuis l'appel de l'inconnu. Y'a que mes frères, Anice, Younès, Soheim et Célia qui sont au courant.

Les cours sah j'y arrive plus, je sèche quasi tout les jours, même si Anice il fait tout pour que je soit a jour.

Youssef je le vois quasi jamais et ça me commence à me soûler en vrai. Il est jamais là quand j'ai besoin de lui, j'ai l'impression qu'il s'en fout de moi.
Younès aussi je l'ai vu que 2 fois cette semaine, il m'esquive je pense t'façon il sait faire que ça hyn.
Je passe mes journées avec Sofiane, Anice, Soheim ou Célia.
J'ai aussi beaucoup parlé avec Walyd en appel etc, et franchement il est vraiment gentil et perché comme gosse.

Aujourd'hui on était samedi, y'avait que sofiane et maman a la maison.

J'allume mon téléphone et je vois qu'il est 10h14, je me lève prend des vêtements et me dirige vers la salle de bain. Je prend alors rapidement ma douche, définis mes boucles et sors de la salle de bain prête.

Je me maquille légèrement et sors de ma chambre pour retrouver sofiane sur le canapé et maman dans la cuisine.

Je les salue rapidement, met mes chaussures et sors faire un tour. Je suis vraiment pas d'humeur aujourd'hui, j'ai envie d'être seule.
Je sors alors dehors et je vois tout les tdm dehors. Youssef était parmi eux mais je ne le calcule pas.

- Youssef : MANAR.

Je souffle et me retourne vers lui, il me fait signe de venir donc je me met à marcher vers lui.

- Youssef : Tu vas où comme ça ??

- Où je veux.

Je lui répond sèchement et continue mon chemin, mais il m'attrape fermement le bras avant même que je fasse un pas.

- Youssef : Rentre maintenant.

- Ptdr je sais pas tu te prend pour qui hyn, mais pour commencer essaye d'être présent pour nous. On en reparlera après de l'autorité que ta sur moi.

Il serre sa mâchoire, et mon bras. Je grimace de douleur, il me faisait mal.

- Youssef tu me fa-

Je n'ai pas pu finir ma phrase, ma joue me brûlait. Je tourne la tête vers Youssef et je vois sa main en l'air.

Il m'avait gifler.

Youssef, mon grand frère, avait lever la main sur moi.

- Youssef : Manar je-

Je le coupe dans sa phrase.

- T'es comme papa finalement.

Je me défais de son étreinte et commence à marcher, sans savoir où je vais.

Je voulais juste partir, loin de tout ça. J'en avais marre de tout, de mon quotidien, des épreuves d' الله. Ça devenait vraiment compliqué à supporter, j'avais besoin de me libérer. Je m'étais promis de pas retomber dans ça, mais j'en ai vraiment besoin là.

J'avançais dans les rues, les larmes s'arrêtaient pas. Je voyais même pas où j'allais à cause des larmes qui brouillaient ma vue.

Je traverse alors la route sans regarder si y'avait des voitures. Au moment où j'entends des klaxons de plus en plus proches, je sens une main me tirer en arrière.

Je me retourne et je vois Walyd me regarder d'un air inquiet.

Walyd : Oh kesta Manar ?

- Walyd.

C'est tout ce que j'ai pu prononcer avant d'éclater en larmes dans ses bras. Il essayait de me calmer comme il pouvait mais c'était compliqué.

Je finis par me calmer, il faisait nuit et froid. J'appelle alors Célia mais elle ne répond pas.

Je veux pas rentrer chez moi, je prend alors un hôtel pas très loin de la citée. Walyd m'accompagne jusque là bas puis rentre ensuite chez lui.

Je rentre dans la réception, et m'adresse à la femme d'accueil.

- Bonsoir, j'ai réservé une chambre d'hôtel pour une nuit.

Je lui donne mon nom, prénom etc.

- Dame de l'accueil : Oui deuxième étage porte au fond à droite.

- Merci bonne soirée.

Je récupère alors les clés qu'elle me tend et commence à monter les escaliers. Mais ce que je vois me brise le coeur, Younès était là.

Il galochait une meuf, une pute. Lorsqu'il me voit il se sépare directement d'elle. Il était pas dans son état normal, je passe alors à côté de lui pour accéder à ma chambre. Il puait le shit a 100 km.

J'avais quand même mal au coeur, pendant qu'il m'esquivait, il se tapait d'autres salopes derrière mon dos.

J'ouvre alors la porte de ma chambre mais au moment de la refermer, un pied bloque la porte.

- You-Younes ?

- Younès : On va s'amuser princesse.

Oh putain, pas ça.

« Aime moi jusqu'à la fin s'il te plaît »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant