𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟔

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Selem aleykoum mes stars voilà le chapitre 16 :

Je sentais mon corps se secouer, même si j'étais dans les vapes, je pouvais reconnaître les caresses de Younes et la conduite dangereuse de Sofiane.

- Younes : tiens bon princesse, on est bientôt arrivés.

Je luttais pour pas perdre connaissance, j'avais un mal de chien à la hanche et les secouements de la voiture n'arrangeaient rien.

- Younes : eh Manar, reste avec moi.

J'entendais vaguement ce qu'il me disait, j'étais vraiment sonnée, mais je sens sa main serrer la mienne.

J'ouvre les yeux et je le vois se pencher vers moi.

- Younes : Pardonne moi ma princesse.

Il m'a chuchoté cette phrase là pour pas que Sofiane l'entende.
Si j'aurai été dans mon état normal, je l'aurai sûrement insulté de tout les noms. Mais là je ne pouvais pas, peut être que c'était les dernières paroles que j'entendais.

J'en avais les larmes aux yeux rien qu'en y pensant, je voulais pas que ça s'arrête là. Je voulais pas que ça se finisse sur ça, alors je me forçais à rester éveillée en pensant à ma vie, si je m'en sortais.
Je nous imaginais nous tous dans le salon, à manger et à rigoler, au complet. Sans problèmes, sans haine, sans dispute, sans violence mais c'est pas possible. Il manque toujours quelque chose, il manque toujours quelqu'un.

Pendant que je me noyais dans mes pensées, je sentais la main de Younes caresser la mienne et des fois mettre une pression dessus lorsque je laissais le sommeil me submerger.
Tout d'un coup je sens la voiture s'arrêter et Sofiane couper le contact. Younes ouvre alors la porte mais je tremblais de froid et de douleur.
Younes me redresse alors pour ensuite me prendre dans ses bras et me sortir de la voiture.

- Younès : On est arrivés princesse, tiens encore un peu.

J'allais lui répondre mais je sens une nausée me prendre je me tiens alors la tête par réflexe, mais je sens une remontée.
Je pousse alors Younes avec le peu de force qu'il me restait histoire de pas le tacher, puis je commence alors à vomir du sang mélangé au peu que j'avais mangé. Younes me tiens alors les cheveux pendant que Sofiane attendait que je finisse pour rentrer dans l'hôpital.

J'avais la tête qui tourne c'était vraiment insupportable, j'oublierais jamais ce que j'ai ressenti à ce moment là, je me suis crue mourir. J'arrivais plus à tenir debout et ma poitrine me brûlait, je me repose alors sur le bras de Younès qui lui a senti que je devenais vraiment faible.

Sofiane : Aller Manar fais un dernier effort, on est presque arrivés.

C'est vrai je voyais la porte rouge ou je lisais en gros « Urgences ».
A ce moment là j'ai commencer à m'imaginer ce qu'ils ressentaient, ils étaient déjà assez stressés de la situation pour que je leur en rajoute mais je n'arrivais vraiment pas à réagir. J'arrivais même pas à savoir si mes yeux ils étaient ouverts ou non. Au moment où j'écris ça vous avez l'impression que le moment a duré une dizaine de minutes alors que ça a duré 1 seconde voir 2.

Je commence alors à poser un pied en premier puis l'autre, toujours soutenue par Younès et Sofiane, ils ne voulaient pas me porter par peur d'aggraver mon cas, à chaque pas que je faisais je sentais mon ventre se retourner, j'ai pas les mots pour décrire la douleur et la sensation mais je la souhaiterai même pas à mon pire ennemi.

J'avais réussi à atteindre la porte, Sofiane l'ouvre et on continue d'avancer jusqu'au moment où des médecins accoururent vers moi.

Médecin 1 : C'est cette demoiselle qui a la côte cassée ?

Comment ils savaient ?

Sofiane : Oui c'est elle.

Médecin 2 : C'est bien avec ce numéro que vous avez appeler ?

C'est un autre médecin qui a posé cette question, il avait une feuille et un stylo à la main. J'étais tellement sonnée dans la voiture que j'avais pas entendu Sofiane appeler les urgences. Au moment où Sofiane allait répondre Younès le devança.

- Younès : Tu te fous de ma gueule j'espère la ?

- Médecin 2 : Que se passe-t-il monsieur ?

- Younès : Elle a la côte cassée tu me fais le Sherlock du coin.

Personne répond, je commençais vraiment a plus tenir. Tout d'un coup je sens la main de Younès se resserrer sur mon bras.

Younès : OH TU COMPREND PAR OÙ ? TU VOIS BIEN QU'ELLE TIENT A PEINE DEBOUT FRÈRE ?

Sofiane : Calme toi sayer.

Younès n'avait pas calculer ce que Sofiane lui avait dit et continue de crier.

Younès : MAIS SOIGNEZ LA BANDE DE...

Il avait même pas eu le temps de finir sa phrase que mes oreilles sonnaient, j'étais plus là.

« Aime moi jusqu'à la fin s'il te plaît »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant