Journal d'une âme solitaire. OC x Muichiro Tokito

Chapitre 1 : Pourquoi me déteste tu ?

Le ciel était sombre, couvert de nuage. Les gouttes de pluie s'écrasaient sur les tuiles du toit et le brouillard mempêchait de voir plus loin que le perron que je balayais.

Le vent qui soufflait provoquait une multitude de courants d'aire et le temps humide avait trempé mes cheveux et mes vêtements.

«Sparkling angel I believed you were my saviour...» commençais je à chantonner sans cesser de balayer « In my time of need ».

Soudain, je reçus un coup derrière la tête.

-Je suis désolé Pap...commençais je.

Il me gifla et mes mots moururent dans ma gorge.

-Je tai dit de ne plus chanter !

-Je...

-La ferme ! Il me gifla à nouveau, Va nettoyer la cuisine !

-Mais je

Il attrapa mes longs cheveux bruns et me traîna à lintérieur, une fois arriver a la cuisine il me jeta par terre, je me cognai contre le coin de la table et un liquide chaud dégoulina de mon crane jusquau bas de mon visage.

Le sang commença a couler le long de mon yukata, lassant derrière lui une trainé rouge.

-Ma dernière tenue encore correcte, gémie je.

Mon père se tourna vers moi, attrapa ma tête et la cogna contre le carrelage.

-Je-t'ai-dit-de-la-fer-mer !!! cria il en recommençant encore et encore.

Au bout d'un moment, il cessa.

-Maintenant nettoie !

Sur ce, il partie.

J'attrapais un chiffon et commençais a frotter le sol pour effacer les traces de sang.

-Murasaki ? demanda une petite voix fluette dans mon do.

-Oui Miyo ? dis je en me retournant.

Elle sursauta en voyant mon visage couvert de sang séché.

-C'est papa, hein ?

Je lui souris tristement avant d'acquiescer et de recommencer a frotter le sol par peur de m'attirer les foudre de mon père.

-Qu'est ce qu'il te reproche cette fois ? me demanda ma petite soeur en attrapant un chiffon pour m'aider.

-Mon existence même le contrarie, dis je en plongeant mon regard dans les yeux noisette de Miyo.

-Oui...

-Il m'a reproché de chanter.

Elle eu l'air surprise puis contrarié.

-Pourquoi tu a fait ça, tu sais bien que ça lui rappelle maman !

Oui, elle avait tout compris. C'était a cause de maman. Elle n'avait que six ans et moi a peine sept mais nous étions plus mature que les gens de notre âge. Evidemment, nous avions perdue notre caractère enfantin et notre joie de vivre après qu'il se sois passé "ça"...

-Si je voulais faire quelque chose qu'il approuverait je n'aurait qu'a me laisser mourir ou sauter d'une falaise !

Je jetait le chiffon et en attrapais un nouveau, pour laver les meuble cette fois.

-C'est a ce demander si il nous considère encore comme des êtres humain...

Je n'avait pas vue que mon père était entré dans la cuisine. Il m'attrapa par les cheveux. Ma jeune soeur tenta de l'en empêcher mais elle se retrouva violement projeté contre la table.