PDV Leyla
18h56
Je tourne la clé et me voilà face à ce petit garçon que j'ai vu hier, il est pile devant la porte on dirait qu'il attendait quelqu'un.
Moi : Bonsoir !
Lui : Bonsoir ! C'est toi la fille qui a beaucoup dormi hier ?
Moi : rire Oui c'est moi.
... : Rayan !
Le petit : Oui papa ?
Ibrahim : Viens m'aider à construire ta maison, je comprends rien.
Le petit : ( à moi ) Tu vas en haut ?
Moi : Oui pourquoi ?
Lui : On peut aller ensemble ?
Moi : Allez on y va.
Il lâche un petit sourire trop mignon.
Il a les cheveux bruns clairs, avec des petites boucles trop mignonnes, ses petits yeux ils ont une couleur marron clair.
Il ressemble un peu à son père.
Oe à son père ça aussi il faut qu'il me clarifie.
Une fois en haut des escaliers lui pars vers je ne sais où et moi je vais dans ma chambre pour me doucher et mettre un pyjama pour être plus alaise.
[...]
On vient de finir de manger, je débarrasse et vais m'asseoir sur l'un des canapés du salon. Les deux autres sont entrain de regarder un film.
[...]
J'étais dans mon meilleur coma quand je sens qu'on me secoue légèrement.
En ouvrant les yeux je tomber sur la grosse tête d'Ibrahim qui repars s'asseoir à sa place.
Moi : Ibrahim il faut qu'on parle.
Lui : C'est pour ça que je t'ai réveillé.
Moi : Bon. Qui est ce petit ?
Lui : Ce petit c'est mon fils.
Moi : Ah ok donc tu trouve ça normal que j'apprenne que tu as un enfant deux jours après notre mariage ?
Ibrahim : J'avais pas a te le dire et tu avais pas besoin de savoir.
La je commence à monter en pression putain.
Moi : Attend déjà j'apprends que t'a un enfant mais c'est pas tout, j'apprends aussi que tu a une meuf qui vient ici sans problème.
Il me regarde avec un regard interrogatif.
Lui : Quelle meuf frère ?
Moi : Arrête je suis pas bête, je l'ai vu tenir ton fils dans ses bras.
Lui : Mais sale conne c'est pas ma meuf c'est ma cousine qui ramenait Rayan ici parce que je voulais pas qu'il soit présent à la mascarade qu'était ce mariage, il était parti chez elle il y a 4 jours et elle l'a ramené hier.
Alors la je m'attendais pas à ça. À un moment je me suis demandé si il me mentait mais d'un côté il a aucune raison de me mentir. Je décide de le croire.
Moi : Ok mais tu peux me dire si c'est pas elle la mère, c'est qui ?
Lui : C'est une meuf que j'avais quand j'étais gamin.
Moi : Vous vous voyez plus ?
Lui : Elle a laissé mon fils devant la porte de chez ma mère et a disparu.
J'étais sous le choc, comment elle a pu faire ça ? C'est grave.
Moi : Désolé pour ce qui t'es arrivé.
Lui : Pense pas que je suis pas bien qu'elle soit partie, je suis pas bien à cause du fait que j'ai eu un enfant avec quelqu'un d'aussi mauvais c'est tout.
Moi : Donc ça t'a pas blessé quand elle est partie ?
Lui : Non je l'aimais pas, je ressentais que de la haine et du dégoût envers elle.
Moi : Bon du coup-
Lui : C'est pas une obligation ce que je vais te demander mais est-ce que c'est possible que Rayan ressente une présence « maternelle » de ta part ? Est ce que tu pourra t'occuper de lui et subvenir à ses besoins ? Si c'est pas envisageable pour toi il n'y a pas de problème je ferai appel à une nourrisse.
Moi : Ibrahim doucement, c'est de ça que j'allais te parler avant que tu me coupes. Bien sûr que je pourrais m'en occuper. Ça sera un peut difficile avec les révisions mais on y arrivera.
Lui : T'es sûr ? Je veux pas que tu te sente obligé de t'occuper de lui juste par pitié qu'il a pas de mère pour s'occuper de lui et lui donner l'amour qu'il mérite.
Moi : Ibrahim, je t'ai dis oui je vais m'en occuper et t'inquiète pas je le fais pas par pitié mais par envie.
Lui : Bien, merci.
Moi : De rien, tu m'as dit qu'il est à l'école, il a quel âge ?
Lui : Il a 4 ans bientôt 5.
Moi : Ah ok, il faut qu'on s'organise pour le ramener, moi je peux le matin mais pas le soir mes horaires sont jamais fixe.
Lui : Ça me va. Je t'enverrai l'adresse de son école pour demain.
Moi : ...
Je regarde la vue de dehors, il fait nuit, je vois grâce à l'horloge du salon qu'il est 22h07, on a beaucoup parlé hein.
Moi : Il est où ?
Lui : Il dort.
Moi : Bonne nuit !
Lui : Toi aussi.
Et je bouge dormir, je suis k.o.
🌑🌚
25 avril 202*
J'ai une envie, c'est d'exploser mon alarme contre le mur.
Mais il faut que je me lève, une fois debout go la salle de bain et m'habille. Je met une robe longue un peu près du corps, il commence à faire chaud, on est presque en mai.
Je me dirige vers la seule porte que j'ai jamais pu ouvrir car elle était fermé à clé, j'ai deviné que c'était la chambre du petit Rayan qui dormait tellement bizarrement rire, il avait jeté son oreiller au sol et s'était complètement enroulé dans sa couverture.
Je vais le réveiller tout doucement, après quelques secondes il ouvre les yeux et me regarde avec un petit sourire en coin.
Rayan : Coucou !
Moi : rire Coucou Rayan !
Rayan : C'est toi qui va m'amener à l'école ?
Moi : Oui c'est moi.
Lui : Youpiii
Mdrr il est rempli d'énergie celui-là.
Moi : Allez viens tu vas prendre une petite douche et tu vas t'habiller.
Lui : D'accord, mais je peux mettre mon
t-shirt orange.
Moi : Oui bien sûr, mais pourquoi orange.
Lui : Parce que je veut être habillé comme toi. ( grand sourire )
Moi : rire Ah d'accord.
Je le lave et l'habille, on descend main dans la main les escaliers et on va prendre notre petit déjeuner.
Il y a un truc qui me perturbe, c'est que je ne croise jamais Ibrahim le matin.
Moi : Tu sais où est ton papa.
Lui : Oui il est au travail
Aussi tôt, je sais pas comment il fait.
[...]
Bref après avoir déposé Rayan à l'école, je vais en cours et c'est parti pour une nouvelle journée !
[...]
... : Leyla ?
Je me retourne et vois Imrân, le petit frère d'Ibrahim.
Moi : Oui, bonjour ça va ?
Lui : Bien et toi ?
Moi : Bien merci. Tu fais quoi ici ?
On était dans la queue de la pharmacie de ville.
Lui : Je viens chercher des médicaments pour ma mère.
Moi : Attend, rassure moi rien de grave.
Lui : Non non c'est juste son traitement.
Moi : Tu m'a fais peur, je pensais qu'il lui était arrivé quelque chose.
Lui : T'inquiète pas y'a rien.
... : Bonjour madame !
C'est mon tour, je dis au revoir à Imrân et m'avance au comptoir.
Moi : Bonjour !
[...]
Après avoir fini les cours je rentre et la soirée ce passe calmement.
Je vous passe quelques jours, plus précisément 4 car il ne se passe rien d'interessant.
