1 ANAYA

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Présent


Dans quelques minutes, c'est enfin mon anniversaire et normalement, je saurais si je suis prise ou non à mon école de photographie à New York ! J'ai trop hâte de savoir ! Bref, dans tous les cas, je ne vais pas avoir la réponse tout de suite vu l'heure. Allez encore 10 secondes et il sera minuit !

– 3, 2, 1,... 00 h 00 et je souffle la bougie en fermant les yeux et faisant mon vœu.

— Et voilà, j'ai enfin eu 22 ans. J'ai juste à espérer être pris dans mon école pour pouvoir enfin partir de cette maison d'enfer.

J'ai déjà essayé plusieurs fois de mettre fin à mes jours, mais je n'ai jamais réussi. Je n'ai jamais compris pourquoi je me retrouvais toujours dans mon lit avec mes bras et mes cuisses bandés, alors que j'étais toujours dans ma salle de bain en train d'essayer de mettre fin à mes jours. Au début, j'ai même cru que c'était moi qui l'avais fait, le bandage, mais je me suis très vite rendu compte que non. Après, je me suis dit que c'était peut-être ma famille, mais là aussi, c'est impossible, ils ne m'aiment pas, et pour eux, si je serai morte, ça serait limite mieux. J'avais donc installé des cameras mais rien elles s'éteignaient, puis j'ai abandonné car je ne trouvais pas qui cela pouvait être
Aujourd'hui, je compte bien fêter mon anniversaire avec ma meilleure amie Abigaëlle ! C'est la meilleure amie au monde que l'on puisse imaginer ! Je n'ai pas vraiment d'amies, car je craignais qu'ils sachent ce que je vivais et qu'ils le disent à tout le monde et tout, donc je suis toujours resté dans mon coin. Jusqu'à ce qu'Abigaëlle vienne me voir en 3e, mais ce n'est pas pour ça que je lui ai quand même dit ce que je vivais chez moi, elle a juste su que je me scarifiais et c'est tout, elle n'a jamais su les raisons pourquoi je le faisais. Malgré ça, elle a quand même toujours été là pour moi et je ne lui en remerciais jamais assez pour ça.

— Bon, on va peut-être essayer de se reposer, car j'ai une grosse journée aujourd'hui !

--

8 heures

— Aller debout ! Crie Abigaëlle en ouvrant en grand mes rideaux.

— Abi, mmh, il est quelle heure, tu abuses, je voudrais dormir, moi.

J'en était sûr que je n'aurais pas dû rester éveiller jusqu'aussi tard hier

— Debout marmotte, on a une grosse journée aujourd'hui, pas 1 sec à perdre, me dit-elle en me faisant les gros yeux.

— Abi, tu abuses, il est 8 h ! Tu aurais pu me lever à 9 h au moins, je lui dis en lui jetant l'oreiller dans la tête qu'elle esquive de justesse.

— Non, et tu es toujours une aussi mal lanceuse, prend de la graine sur moi, regarde. Je n'ai même pas eu le temps de réagir que l'oreiller était déjà dans ma tête.

-ABI !!!!

Le soleil transperça les fenêtres et me vint aussitôt jusqu'au yeux.

— Oui, bon, aller, si tu n'es pas là dans 10 min, en bas, gare à toi ! Dit-elle tout en partant de ma chambre et au fait, joyeux anniversaire, Ana.

Ana était mon surnom qu'elle m'avais toujours donné dès notre rencontre

Une fois qu'elle n'était plus là, je me levai péniblement de mon lit, les rayons du soleil me picorait encore le visage. Une fois bien réveillé je partie me préparer vite, car dans 10 min nous devons partir.

Bien comme d'habitudes, on va faire basic un pantalon blanc et un t-shirt manche longue bleu marine avec une paire de converses et c'est super. Pour le maquillage, un coup de mascara, d'anticernes, du blush, de l'highlighter, et hop, c'est fini ! Une fois prête, je descendis où ma meilleure amie m'attendait déjà dans le canapé sur le fauteuil.

Une obsession [ EN REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant