2 GABIN

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Présent

— Si je te dis que je fais un putain de foot, crois-moi, merde ! Dis-je à mon père énervé

Tous les soirs, il me voyait partir et rentrer toujours vers deux heures, trois heures du matin, et il ne me croit pas que je cours.

Et en soi, il a raison, car je ne cours pas, mais surveille mon ange qui continue de se faire du mal. Je ne comprends toujours pas trop pourquoi elle fait cela. Parfois, je la retrouve avec plein de bleu sur son corps. J'ai cru que ce sont ces parents qui l'ont frappé un moment, mais après, je me suis dit que ce n'est pas possible.

Du coup, je me suis mis à la suivre partout où elle allait pour voir si quelqu'un l'a frappé ou autre, mais non, jamais elle ne s'est fait agresser. Je suis quand même heureux de ça, mais perplexe de ne pas savoir d'où viennent tous ces bleus. Je suis carrément allé dans son école pour voir, mais là encore, rien, personne ne l'a touché, on l'ignorait même.

— Alors, pourquoi, tu reviens toujours sans avoir transpiré et avec ta moto, tu m'expliques !

Allez c'est parti pour l'interrogatoire du siècle je suis, je sens que cette soirée n'est pas près de se finir

— Je prends la moto pour aller courir dans la forêt et tu sais très bien qu'elle est loin d'ici ! Et quand je reviens sans transpirer, c'est parce que je sèche quand je roule avec les vents.

Essaye de faire plus crédible peut-être la prochaine fois Gabin me dis-je à moi-même

— Bon, de toute façon, je n'ai pas le temps de savoir si c'est vrai ou non. Mais sache que je serai la vérité tôt ou tard, Gabin, je te le promets que je serai.

Ha bah non en fin de compte ça a été rapide son « interrogatoire », très surprenant

— Oui, bref, pourquoi tu voulais me voir, papa ?

Car ce n'est pas que je n'ai pas ton temps, mais un peu quand même sans vouloir être offensant

— Ce soir, tu as une mission dans une boîte de nuit.

Bon aller encore une boîte de nuit il fait une vraie fixette avec ça ce n'est pas possible

- Tu dois retrouver M. FERNANDEZ pour l'abattre. Il me devait de l'argent, mais n'a jamais voulu payer. Donc il va payer, mais à ma manière, maintenant.

Super, en plus d'aller dans un endroit pourri je dois aussi me coltinais son travail. Je sens que cette soirée va être vraiment géniale !

-Et aussi, avant que tu partes, tu ne vivras plus ici désormais, je t'ai acheté une maison plus dans le centre de l'Italie, tu verras, tu t'y plairas.

Je me retournai brusquement en entendant ces dire. Comment ça je vais habiter tout seul moi maintenant, il est fou lui !

— Quoi, mais pourquoi ! Je ne veux pas partir, je suis bien avec toi et Maman ici !

Je regardais mon père dans l'incompréhension ne sachant quoi faire face à lui

— Gabin, c'est non négociable ! Et j'en ai marre que tu ramènes tous les jours tes petits potes à la maison, ce n'est pas une crèche ici.

Ce n'est peut-être pas une crèche, mais attendant c'est grâce à eux aussi que ces missions sont menées à bien

-Et même, tu as 24 ans, il est temps que tu te prennes...

Une obsession [ EN REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant