Une obsession [ EN REECRITURE]

5 ANAYA

Dans le bureau

— Ah, Madame COOPERS, je suppose ? Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec mon fils Gabin.

Je ne pense pas que le terme de « faire connaissance » est le bon mais on ne dira rien

— Oui, c'est bien moi en chair et en os, et oui, votre fil est assez particulier, je dirais.

— Bon entré dans mon bureau, je vous en pris, nous avons plusieurs affaires à régler.

Attendez, comment ça des affaires à régler, moi je ne suis pas venu ici pour souffrir ok

-Mon fils à bientôt !

— Au revoir, père, dit le fameux Gabin.

Alors il s'appelle comme ça, Gabin intéressant, je connais au moins le prénom du mec qui hante mes nuits, c'est cool. Maintenant, il reste plus qu'à en apprendre un peu plus sur lui.

Je dois avouer aussi que quand il m'a appelé « mon ange », j'ai ressenti comme des petits papillons dans le ventre, mais ça m'énerve aussi qu'il m'appelle comme ça vu que l'on ne se connait pas.

— Je vous en prie, asseyez-vous très cher ! Me dit-il en me désignant la chaise des mains

— Merci beaucoup, mais du coup, pourquoi voulez-vous me voir et comment avez-vous eu mon numéro ?

— Si ça ne vous dérange pas, on va faire question après question, d'accord ?

Avec tout le stress je dois avouer que j'ai plusieurs questions qui tourne dans ma tête enfin des millions de questions plutôt

- Oh oui excusez moi

— Il n'y a pas de souci, je comprends tous vos questionnements et je répondrai à toutes vos questions, bien évidemment. Donc reprenons s'il vous voulez bien mademoiselle COOP...

-Anaya s'il vous plaît

Même si je ne connais pas la personne devant moi, je préfère qu'on m'appelle par mon prénom au lieu de mon nom

— Comme vous le voudrez Anaya

– Merci. Du coup, comment vous avez eu mon numéro ?

—disons que j'ai mes façons de le trouver lorsque j'en ai vraiment besoin. Vous serez surpris de savoir tout ce que l'on peut trouver sur Internet. Me répondit-il avec un sourire mystérieux

- Oh je vois, et pourquoi m'avez vous contacté ? Dans quel but ?

– Si je vous ai contacté, Anaya, c'est pour vous rendre des documents que j'ai sur votre famille et que je crois que vous devriez y jouer un coup d'œil.

Il ouvrit un de ses tiroirs de son gigantesque bureau et y sortit des documents qu'il me tendit dans la main. En l'ouvrant, je ne compris pas tout tout de suite, mais plus je feuilletais les pages, plus je commençais à comprendre. Je fus stupéfait de découvrir de nombreuses informations sur ma famille que je ne savais même pas.

— Alors, Anaya, vous avez l'air surpris d'apprendre que votre famille et la grande mafia espagnole à en déduire de votre réaction.

C'est impossible ! Il ment forcément, mes parents ne m'aurait jamais caché une t-elle chose !

— Non, ce n'est pas possible, il me l'aurait dit ! Vous mentez !

— Oh Anaya, si j'étais toi, j'éviterais de me traiter de menteur si tu ne veux pas mourir.

Il ment un ? C'est faux il ne va pas vraiment me tuer, n'est-ce pas ?

— Comment est-ce possible, pourquoi m'avoir menti tout ce temps !