Une obsession [ EN REECRITURE]

10 GABIN

Entraînement

— Tout le monde est là ?

— Non, il manque Ivy, mais je peux aller la chercher si tu veux.

— Non, ça ira Nael, merci, j'y vais. Pendant ce temps, vous vous commencé à vous échauffez en faisant 3 tours de la maison. Dis-je en me retournant prêt à partir, quand j'entendis encore quelqu'un râler qui n'est pas moins que Nael

-Quoi ! Mais elle est immense !

— T'inquiète elle fait 1 km. Nanou dit Rafaël

-Rectification 4 tours, vous pouvez remercier Nael

-Tu as intérêt à courir vite car je vais te tuer ! Dis Éros en commençant à lui courir après

- Bon, commencez, j'arrive !

Je fis un clin d'œil à Éros et me partie trouvé Ivy en direction de sa chambre. Je ne pus m'empêcher de rire en entendant les cris et les rires qui résonnaient derrière moi

Après avoir gravi les escaliers quatre à quatre, je me retrouvai enfin devant la porte de la chambre d'Ivy. J'entrai sans même frapper, habitué à notre complicité sans tabou.

— Ivy, tu fous quoi, on t'attend ! Lui dis-je en ouvrant sa porte, mais je la vis en train de pleurer.

Ivy était assise sur son lit, les yeux rougis par les larmes. Je m'approchai lentement, craignant de la brusquer.

-Hey, qu'est-ce qui se passe ? Demandai-je doucement.

Elle leva les yeux vers moi, le visage triste et bouleversé

— Ma mère est morte, Gabin ! On l'a tué ! Me dit-elle en pleurant de plus en plus fort.

Je restai sans voix, choqué par les paroles d'Ivy. Je m'approchai d'elle et la pris dans mes bras, cherchant à la réconforter comme je le pouvais. Les larmes coulaient sur ses joues et ma gorge se serrait d'émotion.

Je restai un long moment à ses côtés, la laissant pleurer et libérer sa douleur. Puis, doucement, je lui demandai des détails sur ce qui s'était passé.

-On m'a envoyé une vidéo, m'expliquait-elle en reniflant

– Qui a envoyé la vidéo Iv ?

— Je ne sais pas, tiens regarde, elle me tend son téléphone et regarda la scène qui était plus que choquante.

Je reconnaît instantanément qu'il s'agit de la mafia Argentines, ils sont les seuls à avoir cette façon de tuer leurs victimes, ils veulent voir la panique dans leurs yeux et les faire souffrir un maximum jusqu'à ce qu'ils rendent leur dernier souffle.

— Je te promets de venger ta mère, Ivy, lui dis-je en la prenant dans mes bras.

La seule chose que je ne comprends pas est pourquoi sa mère ?

— Merci beaucoup Gabin.

— Ne t'inquiète pas, et si tu veux tu n'es pas obligé de venir t'entraîner aujourd'hui.

— Non, c'est bon, je viens, ça va me faire du bien

– Tu es sûr ?

Ivy n'est pas du genre à reporter ce qu'elle doit faire à plus tard même si on lui annonce la pire nouvelle, c'est une personne très forte physiquement mais surtout mentalement

— Oui je suis sûre, je veux me changer les idées et me défouler un peu

Elle se relève et on se rendue ensemble dehors rejoindre les garçons qui s'échauffaient.