3 ANAYA

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Présent 23H25

Cela faisait déjà 3 min qu'un certain M. FERNANDEZ m'avait proposé de s'asseoir à sa table, chose que je n'ai pas su refuser. Et je commençai à vraiment suffoquer de cette prise trop dure pour moi, de ses mains sur mes cuisses et de son regard sur ma poitrine. À ce moment précis, je regrettais d'avoir mis une robe avec un tel décolleté.

Je décide donc de me lever et de partir vers les toilettes histoire de respirer un bon coup. Je marchais d'un pas rapide, mais je remarquais qu'il me suivait discrètement.

Je commençais à me sentir mal à l'aise. Arrivé aux toilettes, je me précipitais à l'intérieur et fermais la porte derrière moi. Je pouvais entendre des pas se rapprocher et je me rendais compte que c'était lui qui était entré. Il se tenait là, juste devant moi, avec un regard fixe et un sourire étrange aux lèvres. Je sentais la peur monter en moi.

Sans un mot, il commença à s'avancer lentement vers moi. Mes mains se mirent à trembler et je reculais instinctivement, me retrouvant coincé contre le mur. C'est alors qu'il sortit un couteau de sa poche et me pointa avec. Mon cœur battait la chamade, j'étais totalement paralysé par la peur.

Je priais intérieurement pour que quelqu'un vienne à mon secours. Mais personne ne semblait entendre mes pensées paniquées

— Eh, tu fais quoi toi là, reste avec moi, on n'a pas fini de s'amuser, me dit-il avec un regard pervers et qui voulait tout dire de ce qu'il voulait faire avec moi.

Non, non pas encore, laissez-moi, je ne veux pas que ça recommence encore ! Arrivé aux toilettes, il avait fermé la porte à clé derrière nous, et là, je comprends directement ce qui allait se passer. On allait encore abuser de moi.

De toute façon, tu aurais dû te tuer, regarde, tu n'es bonne qu'à ça.

Tu dégoûtes, et tu vas le dégoûter au vu de ton corps de toute façon.

Bah, que je le dégoûte, c'est tout ce que je veux, merde !

- Non n...non svp la...laissé laissé m.. Moi,

— Oh non, tu vas te laisser faire comme il faut et tu vas voir, on va bien s'amuser, toi et moi, ma petite salope.

Flashback 16 ans Anaya

-ANAYA !!! Hurle mon père en arrivant en trombe dans ma chambre.

- Qu.. Quoi pap... Papa ? Articulais-je apeurée.

— C'est quoi de cette note que tu m'as ramenée là ? 4/20, tu es sérieux ! Avec ta mère, on t'offre tout et toi, tu nous ramènes ça comme note !

J'avais tellement révisé pourtant pour ce contrôle de maths

- Je su..suis désol... Désolé papa, mais to.. Tout le monde à e..eu une mauvaise n...no... Note

— Je m'en fou des autres !

Tu t'en fou que quand sa t'arrange de toute manière

- Et pour la peine, tu vas être puni et très sévèrement, petite salope que tu es !

Je comprends directement qu'il allait encore abuser de moi comme toujours, il le fait, et c'est toujours de plus en plus sauvage et ça me fait tellement mal.

— Aller, c'est parti et tu as intérêt à te laisser faire cette fois-ci, car je n'aurais pas autant de patience que la dernière fois, me dit-il tout en s'approchant de moi et en enlevant son pantalon.

Une fois en face de moi avec son intimité déjà toute tendue, il se baisse et enlève mon pantalon d'un trait, il monte sur le lit et commence à m'embrasser le cou avant de s'enfoncer en moi en ayant décalé ma culotte préalablement. Je laissai un petit cri de surprise m'échapper de ma bouche, mais ce n'était pas un cri de jouissance, non, c'était un cri de mal-être.

Une obsession [ EN REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant