Sur La Route

Chapitre 16 : Recherches

A l'initiative de Jean-Élie, tous prirent rendez-vous avec Rémi Desfossé à la gendarmerie de Lacaune.

Là, les gendarmes prirent la déposition de chacun des garçons avec les prénoms donnés par les Carrière et les vrais prénoms et noms des enfants devenus adultes :

- Jean-Élie Carrière, fils des 'vieux' né le douze septembre dix- neuf cent quatre vingt-
neuf à l'hôpital de Saint-Lary ;
- Joseph dit Jo s'appelle en fait : Éric Giono né le six décembre dix-neuf-cent quatre vingt-dix à Nogent le Rotrou, ses parents sont gérants d'une supérette et ont trois filles ;
- Raoul est Picart Denis né le deux décembre dix-neuf- cent-quatre-vingt onze à Cherbourg son père est propriétaire de son bateau de pêche et est conchyliculteur sa mère quant à elle vend les huîtres, moules et autres dans leur stand au marché, il a une sœur Isabelle  ;
- Marcel lui s'appelle Mauricet Richard, fils unique né le quinze décembre dix-neuf -cent quatre-vingt -douze à Saint Valéry sur Somme ses parents possédent une ferme à la sortie de la ville ;
- Ernest et Jules les jumeaux s'appelent Marc et Pierre Delcroix nés le trente et un décembre dix-neuf-cent-
quatre-vingt-treize à Chamalières sont les seuls enfants et leurs parents ont une entreprise de menuiserie gérée par leur mère ;
- Raymonde surnom Fantou ou Fanfan soit Mélanie Bonafé est née le sept novembre dix-neuf-cent
quatre-vingt-quatorze  à Sallanches ses parents habitent à Loisin et ont des jumelles sa mère est couturière et son père tient le bistrot-restaurant ;
- ELLE dite Diana est née en dix-neuf-cent quatre-vingt
-seize... retrouvée par Diana à Vouillé dans la Vienne

Grâce au détective, et à l'obstination des parents à retrouver leurs enfants les gendarmes avaient rechercher sur le fichier des enfants disparus et avaient vieilli les enfants et grâce à des tests ADN qui avaient pu être effectués, par décision de justice, chaque famille était heureuse de retrouver leur(s) enfant(s). Mais il était difficile pour les jeunes gens d'éprouver autre chose que de la joie d'avoir leur famille mais les années perdues ne pouvaient se faire créer des liens affectueux. Ils avaient mis sept mois pour certains neuf pour d'autres avant de connaître leur identité la première étant Fantou Mélanie car ses parents mettaient régulièrement des photos de leur fille dans les journaux régionaux et la vieillissant pour pouvoir la retrouver. Fantou au bout de deux mois était allée vivre chez ses parents Pascale et Thomas ses sœurs jumelles Marion et Amélie étaient mariées et attendaient un bébé en même temps. Fantou avait demandé à ses parents et ses sœurs de l'appeler comme ça, apprenait la couture avec sa mère et elle aimait décorer comme son père

Jean-Élie lui se sentait exclus puisqu'il était le fils des monstres qui avaient 'kidnappé' ses frères et sœurs enfin qu'ils ne l'étaient plus. Il était devenu taciturne, et cherchait des réponses à ses questions pourquoi ses parents avaient fait ça, il ne se souvenait pas avoir déménagé aussi souvent mais avait toujours été proche de ses frères et sœurs il culpabilisait... Les gendarmes, l'avocat avaient beau lui dire qu'il n'était pas responsable des actes de kidnapping effectués par ses parents rien n'y faisait,  pour lui il le croyait et ça le 'bouffait'  il commençait à déprimer  il accepta de suivre une thérapie et surtout une séance d'hypnose avec le Major de gendarmerie, un collègue, l'avocat Rémi et le détective. Sous hypnose il confia ses doutes et plus la thérapeute le faisait plonger dans ses jeunes années plus  il disait toujours :
"Maman ? pourquoi t'as pas un gros ventre qu'il dit cousin Jules ? Tatie est tellement grosse qu'elle dit qu'elle va exploser son bébé"
Maman pourquoi je dois aller chez grand-mère Léontine elle est pas gentille elle me tape, et papa pourquoi ta maman Marcelle elle dit que maman ne m'aime pas qu'elle t'a volée à elle ça veut dire quoi ? Et pourquoi vous me laissez tout seul et vous revenez avec un autre bébé, pourquoi le petit est tout bleu, pourquoi mémé Marcelle est au ciel avec le bébé  ? Tu m'aimes maman, papa tu m'aimes ? Non,non pas la ceinture, pas sur mes frères et mes sœurs pourquoi ma petite sœur elle a pas un nom comme nous, pourquoi elle a pas de chaussures  ?"
Jean-Élie se mettait à pleurer, trembler et se recroquevillait comme si il allait recevoir des coups..

Avec ce qu'il avait dit, tous avaient compris que Jean-Elie était laissé à la famille soit de Robert soit à celle d'Odette. Donc, ils avaient commencé leurs recherches dans le département de naissance de Jean-Elie et celui où avait été "trouvée" Diana. L'enquête avait été rendue publique sur les chaînes d'information et les réseaux sociaux. De nombreuses personnes appelaient soit pour dire que les Carrière avaient vécu dans leur région, soit il reconnaissait Diana, le procès n'allait pas tarder à avoir lieu, les charges retenues contre ce couplé qui étaient d'abord l'enlèvement, séquestration et coups et blessures pour chacun des jeunes gens. Mais il fallait absolument que l'on retrouve le famille de Diana... c'est alors que Jean-Elie se souvint d'une petite boîte en fer bleue  et d'une petite clef qu'elle gardait sur elle. Un jour il vit sa mère près d'un grand sapin bleu  et d'un sapin immense dans la forêt entrain de l'enterrer mais où c'était un mystère., Fantou se rappela avoir rouvée et prise la clef pour la donner à Diana celle-ci la chercha et la remis aux autorités. C'était un point de départ mais où était cette forêt. Les gendarmes se mirent en relation avec les gendarmes de Niort qui avaient arrêtés les Carrière qui habitaient la ville de Chiré-en-Montreuil mais pas de sapin bleu. Ils apprirent par un habitant que ces gens là avaient l'habitude durant des années de partir en vacances sans leurs enfants et de revenir avec un bébé, qu'apparemment ils seraient lui de Saint-Lary et elle de Laguiole.... donc Carrière à l'état Civil de Saint Lary apparaissait Jean-Élie et un Robert, Hugues né le 31 octobre dix-neuf-cent-cinquante et un
Déjà, les gendarmes de Lacaune avaient une piste sérieuse et à côté de Saint Lary : il y avait un village Soulan où il y avait la maison de famille des Carrière et un sapin bleu : là ils cherchèrent avec un détecteur de métaux et trouvèrent la fameuse boîte qui contenait des photos des nouveaux nés avec des chaînes et médailles et des bracelets avec le prénom et la date de naissance des enfants ainsi qu'une feuille sur laquelle était répertoriée tous les enfants et leurs âges et le lieu et surtout comment ils avaient pris les enfants et deux prénoms. Sous la boîte à soixante cm ils trouvèrent deux petits corps c'était d'après les écrits deux enfants mort-nés avant la naissance de Jean-Élie donc entre dix-neuf-cent-quatre
vingt-cinq et quatre-vingt-six.
Donc, la mère d'après ce qu'elle avait écrit voulant une grande famille étant fille unique, avait été élevée avec sa cousine Harmance. Son rêve s'était effondré d'autant plus que sa cousine avait cinq enfants. Odette avait coupé les ponts après avoir eu les jumeaux car Harmance voyait sa cousine le premier janvier et le jour de Toussaint et la voyait toujours mince elle avait donc commencé à poser des questions et comme Odette ne répondait pas celle-ci n'avait plus donner de nouvelles à sa mère Marcelle et elle était née à Montpeyroux dépendant de Laguiole...
Les vieux étaient incarcérés à la Maison d'Arrêt de la Pierre-Levée depuis neuf mois et ne parlaient pas jusqu'à à ce qu'un avocat leur fut commis d'office à chacun. Ils demandaient à se voir que depuis leur mariage en dix-neuf-cent-soixante-
quatorze ils n'avaient pas été séparés ils ne comprenaient pas pourquoi on les accusait ils avaient leurs enfants et voulaient les voir.