41. Acte fougueux et irreflechi

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{ bon voilà une "petite histoire" pas si petite que ça, mon cerveau l'a créé tout seul comme un grand durant 10 minute de trajet a pied pour aller au collège, je partage cette histoire : qu'en pensez-vous ? }

Une fête, je suis à une fête, une fête, je ne suis jamais allé à une fête... Honte à moi ? Nan ! Nan... Nan.
C'est juste que bas soit j'ose pas, soit je suis pas invité. Et là je suis invité et j'ai osé... Mais qu'est-ce que je fait ici !!
Y'a lui là bas là !! Que je trouve juste... Magnifique ! Et je n'ai jamais rien fait... Pourquoi ? Parce que je suis pas pour les actes irréfléchis et décidé sur un coup de tête. Enfin... Surtout parce que je sais pas si c'est de l'amour : je le connais à peine ! J'ai discuté peu avec lui, il ne m'a que très peu parlé et... Fin bref c'est toujours bizarre c'est moment. Ensuite va probablement venir le moment où je vais me dire : es si il m'aime ? Et si il fantasme sur moi ? Ou sur nous ? Nan nan... Mais SI. Et ben t'es con de pas y aller.

Bref arrête de réfléchir ça fait un an que tu te poses des questions pour au final ne rien faire. Alors arrête de te prendre la tête !

Bon je sais c'est mal, mais je vais aller boire. Et pas du jus de pomme ! Non, une bière. C'est rien une bière ! Il m'en faudrait au moins vingt pour être bourré.

Mais au bout de dix... On est déjà comme on peut dire "guilleret".

J'adore danser depuis toujours. Alors je vais aller danser !!

Alors que je danse a tue-tête, et qu'on se bouscule tous, je croise son regard. Le sien. Pas vairon, mais il a un œil plus claire que l'autre. Une différence très attirante. Puis vu que je secoue la tête en dansant je perd son regard. Et je m'en fout puisque je fait ce qui me plait : danser. Mon corps se remue au rythme de la musique, malgré que je suis seul, je danse avec plus d'entrain que tout le monde.

Puis je m'arrête. Je sort de la masse dansante en rythme avec la musique, et bim, voilà que je croise son regard, encore. Pourquoi faut il que mon regard croise tout le temps le sien ? Pas grave. Puis je me ravise et me dit que pour quoi lui parler :

- salut, dis je avec un sourire jusqu'aux oreilles .

- salut me répondit il. Avec un sourire normale, mais qui me fut me sentir comme sur un nuage.

- je suis. Enfin je crois que je suis amoureux de toi.

C'est ami autour de lui se retourne mais lui n'y fit pas attention, il m'écoutait toujours : très attentif.

- laisse tombé, je suis fou.

Je prend son verre plein, et le boit d'une traite. Puis le lui rend et lui dit :

- merci.

Puis je commence a partir.

- eh merde !

Je retourne en arrière, et me tiens près de lui, très près. Nos corps son collé, nos souffle entremêlé. Mais il ne dit, et ne fait rien. Rien du tout.

- je t'aime, et je sais pas se que ça fait, je ne sais pas comment sais, je ne l'ai jamais été, je n'ai jamais embrassé personne. Mais quitte à me prendre ton poing, j'aimerai le faire, et si c'est désagréable, j'en suis désolé.

Alors je met ma paume sur sa joue, et mon pouce au niveau de son lobe, pas tout à fait derrière son oreille. Il me regarde, je le regarde.
Puis je penche la tête, il penche la sienne, et je m'approche doucement, doucement.... De sa bouche. Elle la rencontre, je frissonne. Je suis légèrement plus grand que lui. Ça dur, ça dur un moment, ... Le temps passe mais nos lèvres restent collées.

Ok.

Puis je me retire. Et je vois, je vois tous ces gens nous regarder, ils nous regardent puisque lui ami de tous, et moi apprécié par a peu près tout le monde, nous sommes embrassés.
Je le regard. Et je me tétanise, je tremble. Je recule, mon visage se transforme. Et fuit. Encore... Comme d'habitude. Nan ! Pas encore. Et pourtant... Et bien changé les choses ! Ouais ! J'en change les choses ! Ok.

- je- j'ai aimé, je t'aime, mais... Ne regrette rien, je ne regrette rien. Mais... Tout de suite.

Je pars en courant. Dehors. Il me faut de l'aire. De l'aire, DE L'AIRE. S'il vous plait ... de l'aire... Juste de l'aire.

J'arrive dehors, je suffoque. J'inspire et expire trop vite.

- je suis là.

Je la regarde, c'est ma meilleur amie, mon âme sœur. Elle me dit :

- certains on voulut prendre des photos, et j'ai dit non, je me suis interposé, je sais que ni toi ni lui n'aurai aimé l'endroit où elle serai allé. Mais j'en ai pris une pour toi regard.

Elle est... Sublime. La photo bien sûr !

Elle m'explique aussi que des le moment où je suis sorti du cercle de danse, elle me regardait, et qu'elle a explosé de rire tout le long, jusqu'à ce que j'embrasse l'autre et qu'elle empêche les autres de prendre des photos.

Je ne suffoque plus. Mais lui sort en courant. Et lance pour moi-même :

- j'ai bu un peu, j'ai dansé, je n'étais pas bourré et j'ai embrassé un garçon, le mec que je trouve beau sympa intéressant et intelligent depuis un an et que je me dis que je rêve de sortir avec lui. Je ne me suis pas pris de coup. C'est déjà ça.

Et je recommence avec plus de détail : encore et encore. Ma meilleur amie lui explique :

- il remet en place tous les événements, pour ne rien oublier, pour ne pas oublier comment il est avant ça : je vais bien et je n'ai personne. Et le après : je vais bien et je n'ai personne. Il veut gardé ce moment et ce qui c'est passé, il veut que se souvenir ne passe pas pour dans sa tête un truc banal a ne pas retenir, il est fou et bizarre c'est normal.

- Mmmm me répondit il.

Il s'approcha de moi, me tourna la tête et je dis :

- regarde moi, regarde moi.

- quoi ?!

- je... Je dis ça quand je veux prendre quelqu'un dans mon regard.

- regarde moi, me dit il.

Je tremble.

- je t'aime aussi, et je sais pas pourquoi, mais je sais que c'est le cas puisque j'ai aimé quelqu'un avant toi.

- donne moi la main, renchérit il.

Je la lui tend. Et on pars comme ça. Avec ni passé ni avenir.

Moi et mon cerveau...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant