67. La depression

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Être en depression,

Lorsqu'on est en depression, c'est comme si une partie de vous même avait éteint la lumière dans une partie de votre personnalité.

En depression, les couleurs perdent leurs éclats, leurs beautés, leurs émotions, elles deviennent fades.

En depression, les mots n'ont pas de sens caché ou profond, on ne perçoit plus les sous-entendus car nous sommes éteints. Les mots sont des mots. Et ces tous. Nous lisons sans en capté le sens, nous les entendons sans en comprendre l'idée.

En depression, nous voyons encore moins distinctement, nous voyons flous, les murs de notre vie, qui se dressent sur notre destin, si il existe, ce qui fait que nous nous les prenont tous. Et ce prendre un mur ça fait mal.

Lorsque l'ont tombe à terre on peut cacher que nous ne sommes pas doué et dans la lune en disant :

"Non, non, ce n'est pas vrai, je ne suis pas tombé. J'ai attaqué le sol par surprise. Voilà tout."

Mais la vérité, voyez-vous, c'est que ce prendre un mur, c'est ce prendre un mur. Les dégats sont faites. Les blessures présente. La douleur vive ou moins existante. Le mal est fait.

"Le temps guérit les blessures"

Certaines blessures sont irréversibles.
Certaines blessures ne peuvent guérir,
Que ce soit avec le temps, avec des traitements, avec de la patience ou des connaissances médicales :

Certaines blessures ne peuvent pas guérir ou s'effacer avec le temps.

Et en depression, comme la lumière éteinte, nous ne ressentons pas cette douleur qu'elle soit vive ou presque inexistante. Nous sommes anésthésié.

C'est une bonne chose dites-vous ?

Je ne suis pas d'accord.

Car... Lorsque le courant revient, que la lumière émane de l'ampoule que nous nous retrouvons aveuglé et désorienté par cette lumière, on souffre.

On souffre parce que l'anesthésie qu'est la dépression a disparu, que maintenant la lumière est là. Nous sommes conscient et toutes les souffrances dont nous n'avons pas saisie la mal est présent maintenant.

Donc nous crions, hurlons, de douleurs, de peines, de souffrances reffoulés ou encore d'un mal oublié.

La souffrance est là maintenant.
Plus l'anesthésie.
On en meurt. Et ce pour revivre.

Moi et mon cerveau...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant