CHAPITRE 11

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LUNA

PDV LUNA :

Je reprends conscience tranquillement, mon cerveau est réveillé, mais mon corps ne veut pas bouger, j'essaye d'ouvrir les yeux, mais ils me font mal, en réalité toutes les parties de mon corps me font mal.

J'ouvre mes yeux et je tombe de dix étages : je suis dans une cellule attachée à même le sol. J'ai de grosses chaînes sur les poignets et les chevilles qui sont elles-mêmes reliées au mur.

L'attaque d'hier soir me revient en tête, une vague de panique me donne un haut cœur. Je regarde au tour de moi et cette pièce est tout ce qu'il y a de plus vide, pas de chaise, ni de lit et encore moins de fenêtres. Il y a seulement moi assise par terre et une pauvre ampoule en fin de vie qui n'éclaire rien.

J'entends beaucoup de bruit autour de moi, soit je ne suis pas seule dans une cellule, soit il y a beaucoup d'hommes de mon père qui veulent me voir.

J'entends une clé rentrer dans la serrure directement, je referme mes yeux, avec un peu de chance la personne va penser que je ne suis pas encore réveillée et il partira.

La porte s'ouvre, j'entends les pas lourds de la personne avancer vers moi.

... : je sais que tu es réveillée petite garce.

Après sa phrase remplie de poésie, il me donne une énorme gifle qui a le mérite de me faire ouvrir les yeux directement.

Je regarde l'homme en face de moi, il est grand, le teint mate, ses yeux sont marrons, toutes les parties visibles de sa peau sont recouvertes de tatouages noirs et pour finir en beauté, il a une cicatrice qui part du haut de son front jusqu'au bout de son nez.

Il me redonne une gifle, je laisse ma tête sur le côté, comme ça j'évite les gifles et c'est mieux pour tout le monde.

... : arrête de me regarder comme ça.

Une larme coule sur ma joue, le début de l'enfer commence et je ne sais absolument pas comment cette histoire va finir.

... : le chef veut te voir, lève-toi.

Je tourne ma tête vers lui et le fixe, je me lève et lui tends mes bars pour qu'il me détache, il fouille dans sa poche et en sort des clés et me libère de toutes ses chaînes.

Une fois libre, je me masse les poignets qui me font atrocement mal, ils n'ont vraiment pas rigolé à ce sujet.

Il me regarde faire et me fait un sourire qui est tout sauf rassurant.

... : tu crois pouvoir te déplacer librement ? Tu nous prends pour des débutants ?

Je relève la tête dans sa direction et lui souris en retour.

Moi : oui.

Au même moment, je mets toute ma force dans le coup de pied que je viens de lui envoyer dans les couilles ; quand il se penche pour tenir ses précieuses. Je lui donne un coup de genoux en pleine tête. Je le contourne et sort rapidement par la porte qu'il n'avait pas pris la peine de fermer à clé cet abruti.

Il n'a pas le temps de comprendre quelque chose que j'ai déjà ouvert la porte, ils sont vraiment débutants, c'est affolant. Je regarde en face de moi, il n'y a personne, je tourne ma tête pour vérifier le couloir, pareille personne. Je m'élance dans le couloir, ma tête fume, il faut absolument que personne ne me repère.

Je trouve une porte, j'accélère le pas pour l'atteindre le plus vite, j'entends derrière moi l'homme me pourchasser, mais je suis bien plus rapide que lui. J'ouvre la porte et un nouveau couloir apparaît, lui aussi est vide : ils n'ont aucun garde dans cette maison ?

LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant