CHAPITRE 5 - Parler de soi ?

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Oriena

J'arrête tout les mouvements de mon corps, est-ce que papa est rentré plus tôt ? Est-ce qu'il a entendu parler de l'hôpital ? Est-ce qu'il est bourré ?

Mon cerveau se faisait déjà des scénario les uns plus dingue que les autres, mais tous se stoppèrent lorsque mon regard croisa celui de l'intrus.

- Tu ne dors pas ? Me demande Zane en entrant dans le salon après avoir retiré ses chaussures.

- Tu es sortie ? Je lui demande du tac au tac.

- Ça se voit non ? Me répond t-il en levant les yeux au ciel.

Je souris en pouffant de rire et c'est là qu'il se rend compte que je me fou de lui parce que sa question était tout aussi conne que celle que je lui posé.

Il se racle donc la gorge avant de se dirigé vers la cuisine ouverte et que moi je me reconcentre sur ma télé me sentant soudainement mieux en sentant une présence, une âme vivante à mes côtés.

Serrant toujours mon doudou contre moi, je m'allonge sur le canapé et continue de regarder mon film.

- Encore ce barbie. Souffle Zane en s'approchant.

Je l'ignore complètement trouvant son commentaire totalement inintéressant et inutile.

Oui parce que barbie palais de diamant est le meilleur qui existe.

- On est quel jour demain ? Je demande alors à Zane en lui laissant de la place pour qu'il s'assoie en face de la télé.

- Mardi, mais vaut mieux que tu te repose, tu retourneras en cours mercredi. Dit-il.

Je réfléchie une seconde puis je secoue la tête négativement.

- Il faut que j'y aille, j'ai volley... On a un grand tournois en avril, il me faut encore de l'entrainement. Je dis.

Le silence revient, je fixe la télévision et alors que je sentais le sommeille arriver je demanda :

- Qui t'a appris le russe ?

Je m'interroge sur sa vie pour la simple et bonne raison de comprendre comment est-ce qu'il en ai arriver à faire le métier de tueur à gage faut vraiment avoir une putain de vie de merde pour ça quand même.

- Quelqu'un. Répond t-il simplement. Et toi Принцесса pourquoi as-tu si peur des hôpitaux ? me demande t-il.

Œil pour œil... Dent pour dent. C'est le cas de le dire pour le coup.

Je me braque soudainement et tente de prendre une grande inspiration faisant comme si de rien était.

- Rien en particulier, je n'aime juste pas ça. Je mens.

Je sais que ce n'est pas un truc de fou, ma mère est morte dans un hôpital, j'avais neuf ans, presque dix, oui j'en ai à présent peur... Mais lui dire serait révélé une faiblesse et putain je ne peux pas.

- Ariela m'a dit que tu couchais à droite à gauche. Je lui lance soudainement juste pour changer de sujet. C'est vrai ?

Je me sais absolument pas pourquoi c'est ce que j'ai demandé, mais c'est la première chose qui m'est venu à l'esprit.

- Ce n'est pas faux je dirai. Répond t-il finalement.

J'éclate de rire, je ris à gorge déployé et même si je suis sûre qu'il me regarde étrangement je n'arrive pas à m'arrêter avant trois bonne minutes.

TOXIC LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant