CHAPITRE 28 - Shopping

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Oriena

Je regarde le père et sa fille si différente des autres enfants de son âge avancer la main dans celle de son père le sourire aux lèvres.

Je sentis mon cœur se brisée un peu plus dans ma poitrine, mon sang était geler, et je me revoyais à sa place.

Parce qu'aussi bizarre que cela puisse paraître, il n'a pas toujours été violent, à un moment, il était même un bon père. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles j'ai du mal à tourner la page par apport à lui malgré tout.

- Tu feras ta demande au père noël ma chérie.

La petite fille rit au éclat et je sentis les larmes me monter au yeux, je voulais être à sa place, je voulais avoir ce père là.

Je me rappelle de la dernière fois que j'ai envoyé une lettre à ce fameux père noël. Celui qui n'acceptais jamais de me donner des cadeaux que je demandais, celui que je pensais réellement qu'il existait et c'est de cette façon aussi que mon père me convainquais que j'étais la pire des enfants possible. 

J'avais demander dans cette lettre que mon père arrête de me frapper, je lui avais demander de le rendre ma maman et de laisser papa prendre sa place. 

Je n'en pouvais plus, les vacances étaient la pires périodes. 

Je sentis une main se loger au bas de mon dos ce qui m'extrait de mes pensées, de mes souvenirs plus précisément de cette période de ma vie. 

Je tourne le regard mais même avant je savais qui était la personne, ce touché. J'y est pris plus  goût que ce que je devrais. 

C'est dangereux. 

C'est insensé.

C'est Zane. 

- Tout va bien ? Il m'interroge si doucement que je me demande si je n'ai pas imaginer. 

Son regard est river droit devant lui, et ce n'est que là que je me rends compte que la fillette et son père sont partis et ce, sûrement depuis un moment. 

- Oui. Je réponds alors en prenant une grande inspiration. 

Il hoche la tête et nous entrons dans le magasin. Je chasse toute mes mauvaises pensées censé normalement se présenté seulement la nuit, et plaque un sourire sur mon visage. 

- Alors Ari prête ? Demandais-je à ma meilleure amie. 

Celle-ci qui avait précédemment une mine inquiète à mon égard sourit refoulant certainement ses inquiétudes et hoche la tête. 

- Je te propose un truc, je commence en laissant les garçons de côtés, TU choisie ma robe et MOI je choisie la tienne. On ne doit pas choisir en fonction des goût de l'autre mais en fonction de ce qu'on préfère.

Ariela étrécit ses yeux réticente et je lui précise le but de l'exercice : 

- Je ne veux pas que tu te mettes dans ma tête, je veux que tu me donne la robe qui te plaira. Et pas celle qui me plaira à moi ou aux autres. 

Une lueur de gratitude d'amour et d'espoir se présenta dans ses yeux ce qui me fit d'autant plus sourire. 

Evidemment si je vois que la robe lui plait vraiment, c'est elle qui la mettra mais je me dis que si je lui précise que c'est pour moi elle sera moins complexer d'autant plus depuis qu'elle a ses cicatrices un peu partout sur le corps, elle devienne peu à peu blanche mais elle reste présente. 

Comme Ari ne complexait pas assez sur son corps. 

- Ça me va alors. Elle sourit oubliant un peu trop que c'est moi qui suis censé trouvé sa tenue. 

TOXIC LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant