TOXIC LOVE

CHAPITRE 33 - Entraîneurs

Oriena

- Stop ! Je m'exclame. Stop c'est bon j'en peux plus ! Pause !

Je tente de reprendre une respiration un peu près normal et je lance un regard noir à Zane qui s'est arrêté sans sa course à cause de moi et qui n'hésite donc pas à me rendre mon regard.

- On a fait que trois tour. Soupire t-il.

Je fixe le bâtiment dont on fait le tour et fait des alors retour entre sa silhouette à lui et l'immeuble.

- Tu te fou de ma gueule, ta vu la longueur de ton bâtiment ?! Je demande ahuris.

Je me mets à genoux pour tenter de me relever doucement et une fois debout je décide de faire demi-tour pour rejoindre l'entrée de l'édifice.

- Où est-ce que tu vas ?! Crie Zane dans mon dos. Tu fais chier putain !

Je lui fais un doigt en criant :

- Je suis persuadé qu'une autre personne sera ravi de m'aider à me perfectionner et pas à m'exploiter !

Je pénètre le bâtiment lorsque des bruits de coup de feu attire mon attention.

Je m'arrête en plein milieu de l'entrée, hésitant à me diriger vers ma chambre depuis déjà une nuit ou rejoindre au contraire cette salle d'entraînement qui m'intrigue.

- Ena ? J'entends à ma droite.

Mon regard se pose sur Lucas qui s'avance vers moi des papiers à la main, il s'approche.

- Votre entraînement est déjà fini ? Me demande t-il.

Je lancer un regard blasé vers l'extérieur avant de soupirer et de lui répondre :

- Je suis partis, il est infatigable et il a un peu trop tendance à penser qu'on l'est tous. Je déteste ses entraînements, hier encore je pouvais le supporter mais pas deux jours de suite.

Lucas me fixe et m'offre un sourire compatissant.

- Avec l'accord de Zane je pourrais te présenter à un autre entraîneur qui a rejoint l'organisation il y a trois ans, il est plus compatissant que Zane.

Je souris en hochant vivement la tête.

Quelqu'un qui peut m'entraîner ? Quelqu'un qui n'est pas Zane ? Mais c'est oui, un grand oui même.

- D'accord, viens avec moi.

Je le suis alors qu'il s'avance vers l'endroit que je voulais approcher il n'y a même pas cinq minutes.

- Il s'appelle Tiago, il a 28 ans et est un de nos meilleur homme ici.

Je passe une langue sur mes lèvres lorsque Lucas me tient la porte pour que je puisse accéder à la salle de tir.

- Tien met ça. Me dit-il en me tendant un gilet par balle.

Je fronce les sourcils sans la prendre et il se justifie.

- Les débutants s'entraîne aujourd'hui, les accidents peuvent arrivée rapidement.

Je finis par soupirer et accepté le gilet que je tente d'enfiler avec difficulté.