TOXIC LOVE

CHAPITRE 31 - Détester pour mieux aimer

Oriena

- Oui je te remercie vraiment de m'avoir récupéré, j'étais venu avec un amie mais elle a dit devoir partir en urgence et je voulais encore profiter un peu de la soirée alors elle s'en est allée. Je lui explique alors qu'il se range sur les place en face de ma maison.

Je décroche ma ceinture lorsqu'il s'arrête et je me tourne vers celui-ci.

- Je suis heureux d'avoir ou t'aider, mais pourquoi moi ? Demande t-il.

Je souris en hochant les épaules ouïs je mens :

- C'est à toi que j'ai pensé c'est tout.

Il semble satisfait de mon mensonge et s'approche soudainement de moi pour m'embrasser.

Je lui rends celui-ci parce qu'après tout c'est ce que je voulais, me venger en faisant exactement ce qu'il m'a fait. 

Mais rien n'y fait, l'image de Zane me reviens sans cesse en tête et je me dis qu'avoir la tête d'Esteban serai moins douloureux que la sienne.

- Je crois qu'on va remettre ça, j'ai un peu trop bu et je suis épuiser.

J'apporte une main à ma tête réellement douloureuse même si ça m'étonnerai que ce soit à cause de l'alcool et il me sourit en hachant la tête.

- Repose toi bien.

Je hoche la tête en sortant je me promet de ne plus le re contacter.

Il est trop bon pour moi, bien trop sympathique.

Je lance un dernier regard au dessus de mon épaule au métisse dans la voiture et pénètre dans ma maison.

Je pousse un soupire et m'écroule immédiatement. Mes jambes ne sont plus que chair sans force et mes pensées elles n'ont jamais été aussi vive.

Comment j'ai pu autant m'attacher ?

Non plutôt quand j'ai pu m'attacher autant ?

Je retire sa veste de mes épaules et ma balance le plus loin possible de moi.

Je le haie ! Je le déteste !

Il ne sait rien passer entre nous, il faut que je me mette ça dans le crâne. Utiliser une personne comme pensement est une bonne idée jusqu'à ce que tu te rende compte que retirer le pensement va te faire plus mal que la cicatrice en dessous.

Et là, alors que même ma haine pour Esteban a disparut, mes sentiments pour Zane eux sont plus que présent. Les bons comme les mauvais.

J'essaie de me rappeler de la façon dont j'aimais Estaban, j'essaie réellement mais je ne vois que la façon dégueulasse dont il profitait de moi. Ce n'étais pas de l'amour, simplement de la dépendance et l'habitude.

L'habitude de lui, lui avec la moi d'avant.

Je pousse un soupire en me relevant. Je ne suis pas une victime. J'ai survécus à la violence de mon père, au manipulation d'un putain de pédophile alors je survivrais aussi à un amour non réciproque et voué à l'échec.