Chapitre 19 : Lundi 21 Octobre 2024 (partie 3)

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Cameron

Je n'ai qu'une envie, c'est de me tirer de cette soirée débile et comme par hasard l'heure n'avance pas du tout.

- Ah, désolé je dois prendre cet appel

C'est une très bonne amie avec qui j'ai travaillé en Russie. Je lui ai demandé d'accepter un contrat avec nous pour la prochaine exposition, je veux vraiment faire connaître son travail, car ses tableaux sont stupéfiants. Quand je suis assez loin je décroche son appel.

Conversation téléphonique

- Katrina,

- Cameron, YA izuchil vashe predlozheniye i zvonyu, chtoby soobshchit', chto soglasen rabotat' s vami (J'ai etudié ta proposition et je t'appelle pour te dire que j'accepte de travailler avec toi).

- Men'shego ya i ne ozhidal ot tebya, Kat. YA otpravlyu vam kontrakt zavtra utrom. (Je n'en attendais pas moins de toi Kat. Je t'enverrai le contrat demain dans la matinée).

- Ideal'nyy. Vospol'zuytes' preimushchestvami vashego vechera. (Parfait. Profite de ta soirée.)

Je sais qu'elle a hâte de travailler avec nous. Quand j'étais en Russie je lui ai beaucoup parlé d'Eva, Kat ne l'a vu qu'en photo et pourtant elle admirait le travail d'Eva au musé. Les œuvres de Kat méritent d'être connu dans le monde entier et c'est ce que je lui ai dit la première fois que je l'ai vu peindre. Alors que je range mon portable dans ma poche des bruits bizarres attirent mon attention. Curieux, je m'approche pour voir ce qu'il en est. Et là, je vois Aaron et l'infirmière en plein ébat. Je me doutais qu'il se passait quelque chose entre eux. On dirait qu'ils sont dans un autre monde. L'infirmière est accrochée à Aaron, dos contre le mur ses jambes sont de part et d'autre de la taille de ce fumier avec qui je partage le même sang bien malgré moi. Quant à Aaron il a le pantalon baissé et la pilonne sauvagement. Je pousse brusquement la porte les alertant de ma présence, ils arrêtent aussitôt ce qu'ils faisaient, Aaron fait rapidement descendre l'infirmière.

- Cam...

Je lui donne un coup de poing qui le fait valser a quelques pas. Le cri de l'infirmière ne suffit pas à m'arrêter pour lui en mettre un deuxième.

- Toi, dégage. Je lui crie

Elle s'en va en courant. Furieusement j'attrape Aaron par le col, ce connard n'essaie même pas de se défendre.

- Espèce d'enflure. Je savais que t'étais une pourriture, mais comment peux-tu faire ça ici ?

- Qu'est-ce que tu vas faire hein ? Le dire à papa ?

James ne me croirait pas et même s'il était celui qui les avait surpris il aurait tout fait pour le couvrir au contraire. Son regard narquois me renvoie à cette nuit-là quand je l'ai surpris en train de faire cet acte ignoble.

- Ou peut-être que tu vas t'empresser de tout raconter à Alana... Me nargue ce fils de pute

Lorsque j'entends le nom d'Alana mon sang ne fait qu'un tour et je ne contrôle plus rien. Je me mets à le frapper à nouveau.

- Cam arrête. Lâche-le... Crie Alana derrière moi.

Alors qu'elle se précipite vers lui avec son air inquiet je lui attrape le bras.

- N'y va pas. Je lui souffle

- Lâche-moi.

Elle tire violemment son bras se détachant de moi. Alana aide Aaron à se relever alors que j'ai envie de le tuer.

Ne nous brûlons pas les ailes... ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant