PARTIE I - Chapitre 13

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DING DING DING DING, C'EST DIMANCHE ! 

Aloha, i'm backkkkkk from the covidés ! Enfin ! 

Je reviens avec le chapitre 13 et... mamma, c'est l'un de mes préf ! Vous allez voir.......... ce moment, leurs dialogues, les sous-entendus... hiiiiii ! J'AVOUE, je me suis fait un petit kiff, hahaha - vous allez vite comprendre pourquoi ! 

Allez, bonne lecture, on se retrouve à la fin ;-) 

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Les jours suivants défilent avec une lenteur toute estivale et fidèle à ma parole, je tâche de rester le plus loin possible de Térence et de toute sa clique. Seulement, si mon corps se montre parfaitement docile, mon esprit, lui, a légèrement plus de mal à suivre la consigne.

Ce n'est pourtant pas faute d'essayer de me faire violence, de tout faire pour occulter ce que ses mains sur mon corps m'ont fait éprouver, pour oublier l'idée folle qu'il ait voulu prendre la place de Jehan dans un but bien précis... un but que j'ignore mais qui m'interroge plus qu'il ne le faudrait.

Mes pensées sont tellement confuses qu'il m'est difficile de faire la part des choses, de démêler la réalité de mes fantasmes. J'ai l'intime sensation d'en faire toute une montagne, d'imaginer des choses qui n'existent pas et pourtant, lorsque je repense à l'expression si farouche de ses regards, à cette façon si décomplexée qu'il a eu de me toucher... tout est remis en question.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi, un type qui a deux fois mon âge, me met dans de tels états. Cela me dépasse. Et ne parlons même pas du fait qu'il n'est rien d'autre que le frère aîné de mon petit ami. Rien que ce détail-là, devrait immédiatement tuer toutes mes velléités naissantes.

C'est tellement tordu, dépravé et surtout incompréhensible. Je ne suis pourtant pas du genre à avoir des daddy issues - au contraire. Alors qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Depuis quand les mecs de quarante balais me donnent-ils des bouffées de chaleur ?

Il faut dire que ce n'est pas n'importe quel mec de quarante balais...

Voilà. Qu'est-ce que je disais ? Maudites pensées déviantes à deux balles.

Je secoue la tête pour les chasser une fois de plus de ma tête avant de presser le pas, remontant l'allée de cèdres bleus de la propriété après ma promenade matinale quotidienne. Promenade qui, au départ, était censé me changer les idées...

Ah ! Quelle bonne blague !

J'ai pourtant pris goût à ces petites escapades solitaires. En effet, en plus de continuer à veiller scrupuleusement sur Léandre, dont l'humeur commence à s'assombrir à force de tourner en rond, je profite généralement de ses longues siestes pour visiter le domaine et explorer les alentours. Je ne quitte rarement le château sans un livre sous le bras pour bouquiner à l'ombre des bouleaux ou au bord de l'immense piscine... du moins quand les autres ne l'envahissent pas. Lorsque c'est le cas, j'emprunte généralement un vélo et part à l'aventure, toujours seule mais libre comme l'air.

Léandre avait raison, la région est absolument magnifique et si j'aurai nettement préféré la découvrir avec lui, ce changement d'air me fait du bien, malgré tout. Ici, je suis comme débranchée d'une réalité qui m'angoisse insidieusement, figée hors d'un temps qui s'écoule trop vite à mon goût et c'est particulièrement apaisant.

Mes journées sont rythmées par le luxe, le calme et la volupté de la vie du château et si je ne mêle que très peu aux autres – au grand désespoir de Jehan et Olympe qui m'ont pris en amitié –, j'aime les observer de loin, les admirer évoluer comme des acteurs sur une scène de théâtre.

Nos Nuits de JuilletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant