II

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PDV Jordan

Je le vois fixer le garçon que je sers contre moi pour le maintenir à la hauteur de mon flingue.

- Il est vraiment pas doué, tu veux bien me le rendre?

- Tu t'es cru où? Connard!

Je le regarde de haut malgré ma différence de taille avec lui.

- D'accord, j'accepte, mais à la condition que vous nous laissez partir.

- Tu rêve mon gars. 

Il commence à rire de ma gueule... Il se fout de moi, il est mort!
Je vais lui faire endurer le pire des enfers!

Je lui saute à la gorge, couteau à la main prêt à la trancher son cou de con. Ma force rivalise avec la mienne, pourtant bien que je croyais qu'il avait une égalité entre nos puissances, je commence à sentir qu'il augmente de plus en plus.
J'en avais entendu parler, la force des hyènes est décuplée par ce qu'y fait que leur yeux deviennent nucléaires, mais j'étais certain que c'était déjà fait, pas qu'il pouvait devenir plus fort au courant d'un combat.

Je lui balance un coup de pied, le faisant perdre l'équilibre ce qui cause sa chute sur le corps de l'inconscient qui se trouve sur le sol.

Je vais directement sur Amixem, vérifiant son état en espérant qu'il ne soit pas si grave.

- Tu ne devrais pas... Commence-t-il peu conscient.

- Tais-toi, je ne veux pas le savoir, tu n'as rien?

- Rien et toi? Non, je sais.

Je le libère tout en esquivant avec agilité les tires des hyènes.

J'avais réussis à encore tenir tête au grand métis quand on me tire dans la jambe, assez haut au niveau de la cuisse, j'ai mal... Mon crâne va me tuer... Mes amis... je n'aurais même pas pu vous sauver, je suis tellement faible...

 Je me réveille difficilement, mes mains attachées dans mon dos et attrapé sous le bras de l'alpha que j'ai affronté. Je me déteste, mais je le déteste encore plus...

Il s'assoit dans le vanne de mon groupe, me mettant dos à lui, sur l'une de ses jambes. Je grogne quand je sens l'une de ses mains attraper durement la corde qui relit les miennes.

- Arrête de grogner, tu me fatigue.

En colère jusqu'au tréfonds de mon âme je l'agresse d'une centaine de coups de pieds. Je le sens resserrer sa prise sur moi, me rapprochant par le même fait de lui, je me débattais telle une bête sauvage sur lui, pour justement lui échapper.
Pourtant je me stoppe d'un coup et je crois bien que tout le monde l'a remarqué.

Mon corps me lance des alertes terrifiantes, il me souffle littéralement dans le cou, me prouvant que je suis très proche de lui et par ce fait que je suis justement extrêmement prêt de mes chaleurs, mon corps réagit au quart de tour.
J'ai chaud, très chaud, je crois que je mouille malheureusement, je me déteste tellement, j'aurais tellement rêvé que je ne sois pas un putain d'oméga...

Tout en essayant d'éloigner ma tête de lui, mon bas se frotte involontairement contre sa jambe. Je gémis contre moi, oubliant que j'ai ma blessure à ma cuisse qui à déjà imbibé mon pantalon d'une nouveauté de couleur, soit le rouge.

- Jo... Jo... 

Je tourne la tête tellement vite que j'ai la tête qui tourne durant quelque temps... Cependant j'arrive à voir le petit, frêle, maigrichon, minuscule Maxime sur cet alpha qui, ça ce voit fait du sport tous le jours, gros bras, grand, bien musclé... Les larmes de mon ami d'enfance se sont installées sur ses joues depuis un moment.

- J'ai... J'ai peur...

On entend sans mal, l'alpha dans son dos grogner, ce qui terrifie encore plus le petit qui commence à faire empester l'automobile de peur et d'inconfort totale.

- Tibo, tu pourrais faire un effort et arrêter tes phéromones, je commence à étouffer.

Étonnement je reste sans voix sur l'acte plus ou moins gentille pour mon camarade, on le remarque se décrisper, bien que juste un peu, mais c'est mieux que rien. 

Le gars dans mon dos accôte sa tête dans mon cou, ce qui lui vaut un merveilleux coup de coude dans abdomen.

- Tu te crois où enfoiré? Je ne suis pas ta chose alors ne me touche pas plus que nécessaire. Crachais-je en lui donnant des coups de pieds.

 - Ça commence à s'amélio... Commence la voix d'un Valentin dans mon dos.

- Ce qui veux dire pas du tout, je vais te buter!

PDV Maxime 

Le gars derrière moi à arrêter sa senteur dégueulasse de sueur et de fer d'altère. Pour tout dire, j'ai vraiment peur qu'il me morde, il est juste au dessus de mon cou, comme mon pote quand il s'est calmé tout à l'heure, je ne pensais pas voir quelqu'un aussi proche du cou de mon meilleur ami...

On nous fait sortir et sur le coup j'ai vraiment cru que mon supérieur avait réussi à s'enfuir car il s'est mis à courir si vite que j'ai espéré pour lui, mais le grand métis à peine plus grand que mon capitaine l'a rattrapé en moins de deux.

Je le regarde être difficilement immobilisé sur le sol.
Durant que l'on passait, les moqueries étaient de mise, la poigne du Tibo se resserre autour de mon biceps, sans doute par peur que je ne tente de m'échapper comme mon ami.

D'un coup sans prévenir, on me balança dans une direction, je tombe sur un corps de quelqu'un et en tentant de m'excuser et de m'écarter, on me mord dans le cou... La douleur est si vive, sans m'en rendre compte je m'étais mis à pleurer de souffrance...

Avenirs communsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant