Avenirs communs

XII

PDV Maxime

Je me fais réveiller par l'absence de mon alpha dans le lit que l'on partage. Je me mets l'un de ses chandails et par à sa recherche. 
Je le retrouve sur le divan avec le colocataire de notre ami blond.

- Max, tu es déjà levé?

Je le regarde se lever et venir en ma direction.

- Tu n'étais plus dans le lit.

Il me serre contre lui avant de venir m'embrasser.

- Je ne faisais que discuter avec Inoxtag.

Il m'amène sur le divan, enfin, sur lui, le brun me sourit gentiment.

- Il est où Michou? 

- Dans l'appartement sans doute, il m'a involontairement dit que le fou qui essaye de tuer tout le monde étais en vérité un oméga.

Je déglutis tout en baissant les yeux, il va sans doute très mal...

- Ne tend fais, pas, je ne divulguerais pas son secret, ça l'inquiétait vraiment beaucoup que je le fasse.

- C'est compréhensible, si la communauté apprenait que le chef des hyènes s'est fait battre par un simple oméga, tout sera remis en doute sur le champ.

Enfin bon, ce n'est pas comme si le chef était à la base un alpha maigrichon et petit...

Je me lève pour aller me mettre un pantalon, puis je retourne au salon.

- Est-ce que... Je peux aller voir Michou?

Mon alpha me regarde tendrement, il était fière, ce qui me rendait heureux. Après son accord de la tête je fixe l'alpha derrière lui, je demande à aller voir son oméga il me faut son acceptation aussi, par défaut.

- Pff... Ouais vas-y.

Je les remercie d'une simple courbette et quitte l'appartement.

Je retrouve le blond dans la salle de bain, dans l'eau... À bien le regarder, j'ai cru qu'il était mort.

Mais ce n'était pas le cas, quand je l'ai sorti de l'eau avec force son cœur battait toujours. Alors les premiers soins ont été employés.

Je ne relâcha mon souffle que quand lui récupéra le sien.

- Michou... Pourquoi as-tu fait ça?

En posant des yeux sur moi, ces derniers se remplissent de perles salées.

- Max! J'ai tout gâché, il ne me le pardonnera jamais d'avoir tout dévoilé.

Être serré contre son corps mouillé me déplaît grandement, mais mon inquiétude pour lui gagne d'avantage.

- Chut, du calme, du calme...

Les mains dans son dos et ses cheveux, je suis quand même soulagé qu'il pleure contre moi, ça prouve qu'il n'est pas mort dans sa minable tentative.

- Je lui ai dit...

Toujours en lui caressant le haut du crâne, de la seconde main, je suis rendu à le séché d'une serviette.

- Ne t'inquiète pas, il ne dira rien, il est en se moment même chez moi avec mon alpha, il m'a promis de ne rien dire.

Il se met à humer l'air, les sourcils froncés.

- Joy va mal, il saigne encore...

Inquiet je m'assure une dernière fois que Miguel ne tentera rien et qui ne sera pas malade, pour le laisser et aller cogner chez l'alpha colocataire de notre capitaine.

- Hum?

- Est-ce que... Jordan va bien?

Il me laisse rentrer après une minute ou deux dans lesquelles il grognait.
Je peux voir l'oméga sur le sol de la cuisine, traînant dans une marre de sang qui coulait de plusieurs endroits vu les marques sur ses vêtements.

- Voilà.

L'impassibilité du métis me met vraiment de plus en plus mal à l'aise, surtout que cette fois, mon alpha n'est pas là pour veiller sur moi.

Doucement je m'approche de l'être au sol, qui ne va pas bien, sous toutes les angles on peut en arriver à cette conclusion...

Je pose ma main sur la plus grosse blessure, ne mettant à nettoyer avec l'autre.

Le plus grand de tout l'appart m'apporte non sans râler, sa trousse de secours.

Lorsque la plus grosse blessure, soit dans son bas ventre est décousue et sortie s'affaire. Mes yeux ont du mal à rester ouverts, ma tête tourne et mon énergie est à plat.

PDV Jordan

Les yeux difficilement ouverts, j'arrive à rattraper le corps de Max inconscient.

Je ne me rappelle plus trop ce qui c'est passé... Pourquoi... Est-ce que je me suis fait ça?

Tout en le plaçant contre le comptoir pour ne pas qu'il tombe dans mon sang, je récupère le fils et l'aiguille. Je sers les dents pour ne pas paraître faible, puis je recous la faible blessure à ma jambe. Pour mon cou et mon pectoraux, ça va être un peu plus compliqué...

Je vais devoir attendre que mon meilleur ami se réveille.
Je me colle maladroitement à son corps, pour récupérer un peu de chaleur et de ses phéromones de calme.

Pourtant, mon bien est vite coupé quand la porte de l'appart se fait ouvrir si fort que l'on à senti les murs vibrer.

- Sidjil?

- Maxime est où? Mon oméga?

Sur mes gardes je grogne après mon propre coloc qui sans hésitation nous pointe du menton avec désinvolture.

L'odeur paniquée s'approche de plus en plus, je crois bien que je vais mourir étouffer, il pu tellement.

- Qu'est-ce qu'il a?

- Il a perdu connaissance, gros malin.

Je roule des yeux en disant ça, franchement, qu'est-ce qu'il croit que l'autre a?

Je le laisse me détailler des yeux, ce ne serait pas là première fois que l'on me regarde aussi mal. Il est clair, qu'il sait ce que je suis, sinon ses phéromones monteraient et il m'étoufferait pour de bon.

- Tu fais peine à voir.

Mes sourcils se froncent, il cherche quoi là? Me mettre en colère, je suis sûr que dès que j'aurai fermé ma blessure au pectoraux je pourrais le mettre à terre alors qu'il garde son avis pour lui.

- Nous rentrons, soigne toi vite.

En les regardant partir un grognement se retient dans ma gorge, il sait où il peut se le mettre son conseil de merde.