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PDV Miguel

Le jour un est arrivé, on se fait amener dans la grande salle pour que tous nous regardent...
Maxime était terrifié, on pouvait très clairement le sentir, il tremblait.

Quand un monsieur inconnu au bataillon s'avança vers lui pour le piquer, il court se cacher derrière notre capitaine, qui avait, durant ces derniers jours repris son comportement normal.

Il s'approche d'eux, pourtant quelqu'un l'en empêcher, l'alpha du plus petit, qui l'agrippe l'épaule pour le frapper à mort.

- Sid!

Pendant que je rejoignais le second oméga totalement terrifier, cramponné au chandail de celui qui a les pieds et les mains jointes, je regardais le spectacle se dérouler violemment devant nous. À l'odeur du fer dégagé par le sang de la victime qui était miraculeusement désormais relâché, je me colle au plus petit contre le dos de notre capitaine, préférant largement la senteur un peu moins paniqué de Maxime que la personne battue.

- NE TOUCHE PAS À MON OMÉGA! 

Le rouquin jusqu'alors rester en retrait prit la seringue du sol, puis vérifie qu'elle soit toujours utilisable. Dans un long, interminable regard avec l'alpha maintenu sur place par ses confrères, le chef s'approche en notre direction. 
Mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, je sortis le couteau à cuisine que j'avais plus tôt, volé à mon mâle pour me défendre... Mais je réalise juste à temps qu'il n'y a qu'une personne qui pourra assurer notre sécurité. Je lui donne le couteau une fois que les cordes soient assez fines pour qu'elles se cassent sans mal.

Jordan est tellement en colère que les suppresseurs ne fonctionnent plus en un coup. Il sent la protection... Pourtant il dégage aussi des phéromones de menaces.

- Je veux t'affronter en duel.

C'est tout ce qu'il a dit. Serrant férocement le brun dans mes bras, je croise mes yeux dans ceux sans vie de notre camarade... Celui qui ne donnait plus signe de vie depuis notre arrivée.
Le rouquin éclate de rire.

- Comme tu veux, que l'on me donne mon arme.

Le châtain aux iris clairs poignarde sans bouger, la main qui tendait une arme.

- Sans arme, si tu n'es même pas capable de défendre tes convictions sans elles... C'est que tu es sur la mauvaise voie.

Le rouquin grogne un peu avant de se remettre à rire de son éternel son de fou.

- Que veux-tu en échange de ta victoire? La liberté? Je crois que tu en as déjà eu un aperçu de la liberté qui t'attends en dehors de ces portes.

- Laisses mes amis vivre parmi les vôtres, sous ta bénédiction en tant qu'humains et que tu laisses Maxime venir nous voir.

- Tu en demande beaucoup je trouve.

- Je trouve que tu fais beaucoup de bruit pour fuck all, mais je n'ouvre pas ma gueule pour autant.

Les phéromones montent d'un cran.

- Si c'est ce que tu veux, mes conditions, sont quant à elles toutes les inverses aux tiennent, mais à un changement près, oh et même si tu gagnes tu subiras la transition.

Pas besoin d'annoncer quoi que ce soit, les deux surent quand le combat commença...

Je traîne mon aîné de de quatre ans jusqu'à l'unique alpha de notre groupe, son oméga vient nous voir, un air compatissent sur le visage tout en partant des phéromones rassurantes, Amixem arrive, à son tour, dégageant une bonne odeur pour me détendre le minimum.

- Votre alpha... Pensez-vous qu'il serait capable de le vaincre?

On se retourne tous vers le nucléaire, le regardant perplexe un instant, Cyprien ne lui a pas dit que Joy... Merde, soit il est trop loyale pour le capitaine, soit il ne fait pas confiance à son oméga...

PDV Cyprien

Je reste de marbre face au regard mauvais du blond, je sais ce qu'il se dit, mais je n'ai j'ai juste pas eu le temps de le lui dire, c'est pas ma faute...

Je regarde le combat que je croyais gagné d'avance, mais que étrangement, le roux riposte étonnement bien.
Sa force de hyène doit y être pour quelque chose, c'est évident.

- Joy n'a jamais perdu aucun combat avant d'arriver ici, je suis certain que même si votre chef est fort, il ne résistera pas longtemps vis à vis notre capitaine.

Dis-je le regard perdu sur le champ de bataille devant nous.

- Pourquoi crois-tu qu'il a été désigner chef? 

Le métis s'approche de moi, un chef est décider selon ses aptitudes à diriger un groupe, à le lier d'une façon ou d'une autre à son peuple, sa logique, ses compétences en stratégie et à remporter la victoire.

- Ce que je sais, c'est qu'il n'est certainement pas choisi pour sa force, sa taille, du moins tout ce qui compose le corps à corps en gros.

- ... C'est juste...

Notre capitaine lui, à la plupart de tout ces recommandations pour devenir chef, en plus d'une force imparable, du moins pour la plus grande majorité des êtres vivants.

Un beau coup de poing s'abattu contre le dos du crâne du chef. Les phéromones de Jordan recommencent à apparaître sous forment refoulées... Les canaliser comme ça, qui en plus sont celles des chaleurs, rester encore sans jamais être déversées causera un jour sa perte, encore heureux que l'autre jours il ait réussi à les laisser échapper...

Il commence à tuer coups par coups le roux qui est au sol, couvert de sang.

- J'ai perdu, je l'admets, tes amis ont ma bénédiction de vivre dans ces terres sans transition, faites passé le message, de ne pas les toucher s'ils venaient à sortir.

Je me rapproche de mon capitaine qui à le t-shirt quasiment totalement déchirer, j'enlève le mien pour le lui mettre par dessus.

- Bien jouer, capitaine.

- Pas de problème.

Je lui tend ses pilules tout en lui conseillant vivement d'arrêter.

Lucas s'accroche à moi, sans doute voulant cacher mon corps au reste des célibataires encore présent.
Jordan à un corps bien plus muscler que le mien, très impressionnant et qui ne demande que du respect... Seulement quelque chose trahit sa nature d'oméga...
Ses mamelons, son plus gros que ceux que les alpha sont supposer avoir... Ceux désigner à l'allaitement, comme tout les oméga.

Les alpha de nos chers confrères viennent méchamment le remercier pour l'avenir de leur protéger.
Il s'approche d'Amixem le regard triste, enfin déçu.

- Désoler de ne pas avoir pu le faire plus tôt...

- Ce n'est pas grave.

Dans une étreinte serrée, Le plus vieux lui murmura des choses bien trop basses pour que l'on ne les entendent.

Tout en lisant sur les lèvres j'arrive à comprendre que la douleur sera horrible, plus que l'on l'y résiste, plus que ça fait mal, plus que tu veux mourir. Et que le connaissant, battant, il le tentera sans aucun doute, alors par la même occasion, il lui souhaitait ses adieux.

 Il assomme d'un unique mouvement de bras tout les gens essayant de l'approcher avec la seringue.

Alors la tâche fut donner au métis. Qui contrairement tout les autres contra tout ces coups.

Avenirs communsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant