IX

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PDV Extérieur

Lucas se redressa d'un coup, son sixième sens l'avait averti qu'une énorme menace s'en venait... Causé par un unique corps qui identifia comme étant celui de l'oméga rageur.

Michou était triste, mais heureux, il avait senti l'oder des suppresseurs de son capitaine s'éloigner de leur habitation peu à peu et désormais il le sentait, il n'était plus en danger. Il aurait voulu l'accompagner, pourtant il comprenait pourquoi il n'est pas venu lui demander.

Maxime l'avait vu, il savait que le châtain ne souhaitait qu'avoir soit l'amour, soit sa liberté. Il avait choisi, ce que lui n'a pas eu le droit de choisir. Il croisa ses doigts ensemble, priant pour que l'oméga arrive à dépasser le mur, qu'il arrive sans se faire tuer.

Le second Maxime qui n'était pas mort, malheureusement pour lui, avait entendu quelqu'un fuir le bâtiment par la voie extérieure, il s'était douté, c'était Jordan. Les larmes coulent sur ses joues, il ne sait même pas pourquoi.

Du côté des alpha la rencontre était loin d'être le fun.

- J'ai décidé de mettre l'oméga de Djilsi le premier jour, celui de Inox le deuxième et le plus compliqué à contrôler, le dernier.

- L'alpha, ce sera quand?

Le rouquin croisa ses bras, regardant l'alpha de celui du premier jour.

- Il a passé avec succès la transition, hier.

Le groupe, triste et inquiet pour leur protégé revient, justement auprès d'eux.

Mastu avait son deuxième sexe qui commence à vouloir prendre le contrôle, il ne comprends pas, mais pour autant, je ne laisse pas faire.

Arrivé à l'appartement, Théo chercha partout, puis s'arrêta devant la fenêtre.

Il quitte son logement pour se rendre dans celui dans face, sans prévenir, il s'invita de lui-même dans l'appart.
Agrippa férocement le cou encore vierge de l'oméga pour le maintenir assez proche pour qu'il ne tente rien.

- Où est-il!?

- Il est parti... Là où personne ne pourra le retrouver.
Soit il va mourir, soit il vivra libre.

Le métis resserre l'emprise sur le cou du faible blond qui chigne de douleur, sous les yeux du brun.

- Dit moi, où il est.

- Direction la forêt, il a commencé à pleuvoir après et j'ai perdu sa trace, il peut aussi bien y être entré que non.

- Le bâtard, Inox tu préviendra le chef que je suis parti, je ne veux personne sur mon chemin non plus.

Le second alpha hocha la tête avant que le foncé ne parte entièrement.

PDV Jordan

J'ai réussi, j'ai passé le mur! Je suis trop content, si je continue comme ça je pourrais arriver au QG dans une journée minimum.
Je demanderai de l'aide pour ramener mes meilleurs amis.

Un énorme stress me prend tout à coup. J'ai l'impression d'être suivi par une bête enragée...

Mon pas s'accélère, mon souffle aussi, il y a quelqu'un derrière moi qui dégage des phéromones de violence à des kilomètres dans mon dos, ça me terrifit.

Je cours encore plus vite, du moins j'essaye vraiment.

Quand j'arrive au QG des agents de la division, je me permets de souffler, le voile noir de la nuit était tomber depuis un moment.

J'entre dans le bâtiment, puis monte au dernier étage, où tout les plus puissants se trouvent, espérant grandement qu'ils m'écouteraient.

La seule réaction que j'ai suscité chez eux... C'est de la peur. Ils ont tous pointer leur armes sur moi... Comme si j'étais un zombie près à les dévorer.

À les voir je ne peux que me stopper dans mon élan.
J'ai toujours tout fais pour eux, je leur ai donné mon âme et ma vie... Je les déteste, je les déteste tant.

Je m'assois, je ne compte plus bouger, j'ai donné tout ce que j'avais Dans la course pour venir ici, qu'il m'abatte, je serai reconnu comme l'unique gars qui a réussi à revenir de derrière les murs des hyènes...

Une balle me touche à peine l'épaule, ne me faisant qu'une égratignures.

Mes yeux fermés de fatigue s'ouvrent pour voir les puissants des agents morts sans peine sur le sol. Des yeux pas inconnus me scrutant.

Je me fais frapper par le métis...

- Tu ne peux pas rester en place deux heures espèce de gros connard!

Je baisse les yeux, la volonté de vivre est déjà absente, il peut bien me tuer, je suis déjà près.

Au lieu de ça il me met en poche à patate.

- je t'ai coursé une bonne partie de la journée, alors c'est pas vrai que je vais revenir sans toi... Les omégas sont tristes sans toi, alors ne fait plus le con.

Mon abdomen violemment torturé par l'épaule du plus grand.

Moi qui étais certain que l'on allait faire la route à pied, je fus dans le faux au moment même où on me déposa sur un siège.

Le foncé de l'autre côté, me lançait des regards des fois, mais je n'en fais rien,de j'ai juste abandonné tout ce que j'avais et je possédais dans cette vie...

_-★•*•★-_

Le matin se levait quand on est arrivé.

L'alpha vient me chercher pour me remettre sur son épaule.

Il me balance sur le lit qui avait toujours une drôle de forme ovale.

- Tu aurais dû me laisser mourir... On serait heureux tout les deux.

Les flashbacks de la veille me reviennent moment par moment.
S'il m'avait aimé... Si... Pour lui mon corps musclé et grand ne l'avait pas déranger... S'il m'avait mordu... Je ne serais pas parti...

J'ai bien compris que c'était impossible d'aimer un gars comme moi... Impossible.

Avenirs communsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant