PDV Cyprien
Ce fut mon oméga qui me réveilla aujourd'hui, mon bel oméga à moi, rien qu'à moi.
Il ne me regardait pas comme il le faisait d'habitude, il avait tout simplement, l'air terrifié.- Lucas, qu'est-ce qu'il y a?
- Cyril a choisi les jours, pour vous tous, je le sens... J'ai peur que tu n'y survis pas, j'ai peur que je te perds.
Je le serra contre moi, le plus fort possible avant de l'embrasser de toute ma passion. Ses joues rougissent et ses yeux redeviennent ceux que j'aime tant regarder. Des beaux yeux remplis d'amour.
- Je supporte plutôt bien la douleur, alors ne tend fait pas mon amour, je survivrai.
Je continue le bécoter dans tout le visage, puis dans le cou, pour continuer sur son torse une fois que je l'ai mis sur le dos.
- Je... Je ne suis plus en chaleur... Je...
Stop! Je relève la tête vers son visage, pour ramener le mien au-dessus du sien, pour le regarder dans le blanc de ses orbites.
- Si tu veux que j'arrête, tu n'as pas à te justifier, dis le moi et j'obéirai. Tout ce qui compte pour moi, désormais, c'est que tu sois heureux.
PDV Miguel
Je sors de l'appartement avant que le proprio ne se réveille, suppresseurs à la main, verre d'eau dans l'autre.
Sans prévenir et en espérant pour ne pas tomber sur une scène bizarre, j'entre dans demander mon reste.Je fouille dans les pièces accessibles pour finir par entrer dans LA pièce qui ne fait que sentir les phéromones que j'ai dû respirer toute la nuit.
Le noir lève la tête vers moi, sans aucun doute intrigué par mon apparition soudaine.
- Bien dormi?
- J'imagine.
Je fais prendre de force les pilules à mon capitaine.
- Bon je vous laisse, j'aimerais beaucoup assister à la réaction de l'humain face à ce nid, mais mon coloc va m'en vouloir si je reste plus longtemps.
Un mouvement de main et la porte de l'appart est fermée ainsi que je suis dans la mienne.
- Vient te recoucher, il est encore trop tôt.
Je vais voir celui à moitié endormi qui m'attendait.
- Tu sens ce vaurien, tu me trompe!?
Je le fixe méchamment, pourquoi il voudrait que je le trompe avec Joy?
- On ne sort même pas ensemble, je ne peux pas te tromper et je traîne avec qui je veux.
Mes bras se croisent sur mon torse, montrant mon Mécontentement.
- Alors sors avec moi.
PDV Jordan
Je me suis levé ce matin, vis à vis de l'alpha, ce dernier était encore sous le contrôle de son deuxième sexe.
- Salut...
J'évite de le toucher d'avantage, ayant déjà bien assez honte de mon oméga.
Je quitte la pièce en lui disant de défaire le nid.
- Je ne veux pas, tu seras triste.
Je tourne les yeux vers lui, moi triste pour un simple amas de linges et de couvertures, il devient fou.
- Avant de prétendre me connaître, tu ferais mieux de la fermé. C'est pas parce que mon côté oméga t'aime bien que forcément je serais aussi sympa que lui.
Je quitte la pièce pour aller prendre des pilules.
Je vois le gars faire des allers retours entre la salle de bain et la chambre, avec les couvertures.
- Je peux te laisser avec le lavage? J'ai une réunion dans une heure et demi.
- Ouais...
Je mange ce que je trouve dans la cuisine, soit une bonne et épaisse tranche de viande.
Le métis revient, dix minutes plus tard, tout près.
- Bye, Jordan.
Un silence arrive, ses yeux heureux d'alpha que j'ai eu près de moi toute la nuit redeviennent froid et colérique, ceux que je suis habitué de voir.
- J'y vais, t'as pas intérêt à foutre la merde ni à faire des conneries, t'as compris?
Sin ton glacial me fait ressentir un inconfort certain.
Tu rigoles, si tu penses que je vais faire quoique ce soit que tu me dis de faire.
Je préfère encore crever.Je l'entends barré la porte derrière lui, me faisant sourire et renifle son odeur jusqu'à je sache qu'il n'est plus dans le coin.
Agilement je sors par la fenêtre, m'accrochant aux imperfections du mur, je suis un peu triste de laisser mes meilleures amis ici, mais je le sais, aucun d'eux ne voudra venir et je ne peux pas prendre le risque que l'un des collègues du coloc ne me dénonce.
Discrètement je marche au travers la ville, il est encore tôt le matin, ça devrait le faire.
J'entre dans une forêt dans le nord, vers la direction que je désire aller.
On raconte que la forêt du nord de la cité des hyènes ne détient pas de mur à sa fin, on dit tout simplement qu'elle est si dangereuse que personne n'en ressort indemne.
Moi j'y arriverai, ma détermination est plus grande que tout ma colère est pour ainsi dire, terriblement plus mortelle que les griffes ou dents de n'importe quel animal.La pluie a commencé à s'abattre, me rendant chanceux pour l'unique fois de ma vie. Si mes phéromones venaient à agir, personne ne pourra me retrouver, quelque soit la distance qu'il sépare du territoire hyènes.

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Avenirs communs
Hayran KurguEst-ce mal de vouloir rendre visite à un ami? Ils ne le croyaient pas, c'est ce qu'ils ont regrettés... [omégaverse] [Basé sur la chanson division] (Les chapitres seront postés une fois que je l'aurai fini, ce qui peut-être irrégulier ) { Je suis r...