Avenirs communs

IV

PDV Jordan

Il m'a tirer jusqu'à un étage qui sentait mon meilleur ami, ça ne me rassure pas, savoir qu'il sentait la douleur et la peur, me fait m'énerver à vif.
Dans ce fameux couloir il n'y avait que quatre portes, il me mena dans le fond, à la dernière. Il l'ouvre tout en me tenant tellement fortement que je pouvais apercevoir les veines du plus foncé.

Ma jambe me fait mal, du sang en coule, désormais un peu moins, mais encore assez pour me faire tourner la tête, plus que je ne l'avais au départ.

Il me pousse au travers de la porte me faisant atterrir contre l'îlot qu'il y avait dans la cuisine, qui claqua contre un mur.

Ma jambe me fait si mal que je me laisse tomber sur le sol.

- T'es même pas capable de tenir debout, pff, t'es franchement inutile comme gars.

Je me remets sur ma jambe gauche, pour ne pas qu'il me vois en état de faiblesse, malgré mon malaise imminant

- T'as une trousse de soins ou t'es juste carrément nul.

Il me fusil du regard avant de partir dans une pièce, quant à moi, je cherche maladroitement la salle de bain, avec préférence, un bain.

Il m'apporte tout en jurant entre ses dents, un petit sac, que je déduis être la fameuse trousse à soin, deux serviettes et des vêtements de rechange.

Je me laisse tomber dans la baignoire emportant les choses dont j'ai besoin pour régler mon problème de cuisse. J'enlève une seule jambe de mon pantalon, histoire que je ne sois pas gêné par mes propres vêtements.

Je lave rapidement ma jambe et la pince que je compte utiliser pour enlever la balle qui c'est logée dans mon corps. Je me retiens de gémir, car après tout, tout est de ma faute, c'est à cause de moi si cette balle est là.

Ma tête me tourne tellement que je finis par m'accoté contre le bain, devenu rouge écarlate.

PDV Miguel

Mon nez se fronce, cette senteur je crois que je la reconnais... Pourtant cette odeur de fer ne peut mentir, quelqu'un saigne, je me lève du lit dans lequel on m'a autorisé à aller, je croise le brun dans le salon, ce dernier me suit des yeux, mais ne bouge pas.

- Joyca saigne, il perd beaucoup de sang.

Il se lève voyant bien que je souhaitais quitter l'appartement. Je ne veux pas le frustrer parce que je veux aider un ami.

- Tu sais où est le couple qui se s'est marquer quand nous sommes arrivés?

Il hoche de la tête et me précise que c'est la porte en diagonal de la notre, dès qu'il ouvre, je vais cogner à la porte du couple, espérant qu'ils ne m'en voudraient pas trop. 

- Maxime est là? J'ai besoin de lui, maintenant.

L'alpha hoche de la tête, mon expression de panique du en être pour quelque chose. Le plus petit arrive et se précipite sur moi.

- Ça ne va pas, pourquoi tu fronce autant le nez? 

Il me secoue pendant que je me bouche le bout de mon corps qui sert à identifier les odeurs avec ma main.

- C'est Joy, il se vide de son sang, va l'aider je t'en pris...

Il acquiesce tout en regardant dans les yeux le gars qui la fait sien, sans doute pour lui demander son autorisation sans paroles.

- On y va, ramène le, il vire au blanc.

Le plus jeune de nous deux me ramène à notre appartement, il vient m'amener un couverture à lui que je mets ma tête dedans, respirer son odeur est si agréable, en plus il sent assez bon. 

PDV Maxime 

Le fait que Miguel vient me voir pour que j'aie voir notre capitaine me fais stresser, j'amène la trousse de soin de mon alpha et le suis à l'adresse à notre gauche.

- C'est ici qu'il habite? 

- Oui, c'est bien l'alpha féroce qui voulait tuer tout le monde?

Jordan, alpha? Depuis quand? En même temps je les comprend le capitaine est très costaud pour un oméga, ce n'est pas rare que des gens font la comparaison, en plus il prend tellement toujours des médocs que l'on ne connais pas vraiment l'odeurs des vrai phéromones de notre ami... 

- Heu, oui oui c'est lui!

La porte s'ouvre pour laisser place à une autre personne de grande taille.

- Ouais, vous voulez quoi?

- Laisse nous entrer s'il te plait Mastu.

Il se décale, me suivant, mon alpha encore très près de moi, je me retourne vers les deux géants arriver à une porte fermée à double tours.

- Si vous voulez bien l'enfoncer, j'apprécierais beaucoup.

Le plus foncé bouge les épaules en fonçant tel un bélier dans le morceau de bois qui cassa d'une traite.

J'accours auprès de mon meilleur ami, la concentration fixé sur lui et seulement lui, le monde avait disparu outre moi, Joy et le trou en sang dans sa cuisse, ce dernier avait une pince métallique dans son intérieur.

Je me mis à désinfecter le plus rapidement possible et avec la plus grande efficacité que je pouvais faire preuve. Je lui pose une guenille d'eau sur son front brûlant avant de commencer à lui enlever avec une énorme délicatesse la balle d'acier qui se trouve dans la chair de mon supérieur.
Je me permis de souffler une fois que  cette dernière se trouvais dehors, pour que je commence à recoudre en même temps de changer la lingette sur le crâne de mon ami en lui rajoutant une serviette d'eau gelée dans le cou pour ne pas que les deux autres sentent le tout début des phéromones très faible de Joyca.

Je le rhabille, trouvant ça plutôt oser de laisser l'alpha le faire en prenant le risque de toucher sa partie du bas. Pour finir je le force à prendre trois suppresseurs pour maintenir sa chaleur imperceptible jusqu'à son réveille.

- POuvez-vous le mettre dans un endroit chaud, il a perdu beaucoup de sang, il faut qu'il boit beaucoup lorsqu'il reprendra conscience et il devra manger, si vous pouvez vous en occuper... Je sais qu'il ne vous le dira probablement pas, alors merci beaucoup pour lui et désolé de vous avoir déranger, Mr Matsu.

J'entends mon alpha rire en me disant de simplement l'appeler Mastu, comme lui, ce que j'accepte pour ne pas le contrarier.