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Je pensais qu'il s'était trompé de porte, mais visiblement non.

Lui- ADÍ !

Adí- TONTON SAÏD !

Le petit s'est levé et a couru dans les bras de l'homme qui s'appelait en fin de compte, Saïd.

Mais attendez, ce n'était pas celui avec qui Aïssa était au téléphone ?

- Tu connais Aïssa toi ?

Saïd- Aïssa ? Bien sûr, c'est mon frère.

- Hum, d'accord.

J'ai fais un bisous volant à Adí avant de le laisser avec son « tonton Saïd ».

(...)

- Plus 4, tu pioches 4.

Feyrah- orhhh, tu me fais chier.

Elle a pioché comme du, ses 4 cartes à regret.

J'ai levé les mains en signe de capitulation.

- C'est les règles.

Feyrah- hop, et je choisis du rouge.

Mince, je n'avais plus de cartes rouges. J'ai pioché.

- Tu me soules.

Elle a posé sa carte, j'ai à nouveau pioché et avec chance, j'ai eu une carte de changement de couleurs.

- hop. Et je change la couleur, je choisis du bleu. Hop là, uno !!!

Feyrah- CONTRE UNO !

- Trop tard...

Feyrah- pffff, j'en ai marre de toi !

Elle a balancé les cartes et j'ai rigolé.

J'ai regardé l'heure et j'ai vu qu'il était 21 heures.

- 21 heures ma belle, il serait temps de se préparer, non ?

Nous étions encore en pyjama, dans mon lit en train de jouer aux cartes alors qu'à 22 heures il fallait qu'on soit à la fête d'anniversaire d'une de nos anciennes copines du lycée.

On s'est toutes les deux levées.

Feyrah- gooo !

Elle s'est lissée les cheveux, je voulais la tuer, elle va cramer ses belles boucles ! Quant à moi, j'ai détaché mes cheveux et fait en sortes qu'ils aient bien du volume.

On s'est bien maquillées, faites toutes belles puis nous nous sommes habillées de la même façon. C'est à dire un pantalon noir à pince accompagné d'un blazer et d'un joli sac. Le thème, c'était full black.

- full black, si Aïssa était là il serait bien rentré dans le thème.

Feyrah- Tu vois, tu parles encore de lui.

- Je disais juste ça comme ça, on y va ?

(...)
Elle avait louée une grande maison pour faire sa fête. C'était les petits riches de Paris. On avait l'impression d'être dans un autre monde.

Jeynah : « Juste un dernier souffle... »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant