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Il a ouvert la porte et il n'a même pas eu le temps d'être étonné de me voir devant sa porte à 8 heures du matin que j'ai levé ma main, j'ai réunis toutes ma force afin de lui adresser cette bonne gifle qu'il avait méritée.

- Tu mérites plus.

Il n'a même pas réagit, sûrement étonné par mon geste si soudain.

Il n'a même pas parlé, il m'a attrapé la veste, m'a ramenée à l'intérieur de son appartement et à claqué la porte d'entrée.

Nous étions devant la porte d'entrée, je le regardais avec un regard très froid.

Aïssa- tu joues à QUOI ?!

- *rire nerveux* tu n'as même pas honte !

Aïssa- de quoi tu me parles ?

- Arrête de faire semblant Aïssa. C'était toi, tu m'as foutue une PUTAIN D'ARME SUR LA TÊTE ! TU ES FOU ?!

Aïssa- Je ne vois pas de quoi tu parles. Je viens de me réveiller putain !

J'étais tellement énervée que je n'avais même pas calculé le fait qu'il était torse nu.

- te fou pas de moi, Aïssa. TU ES COMPLÈTEMENT FOU ! UN FOU ! Écoute moi bien, c'est la dernière fois que je veux avoir affaire avec toi ! COMPRIS ?! Je ne veux plus JAMAIS te voir !

Il me regardait l'air perdu, le fait qu'il faisait exprès de ne pas comprendre me rendait encore plus folle de rage.

Aïssa- excuse moi Jeynah, mais si tu pouvais m'expliquer ça ne serait pas de refus. Je comprends rien, j'ai l'impression d'être encore dans un rêve là.

J'ai encré mon regard dans le sien afin de capter toute son attention pour la phrase que je m'apprêtais à lui sortir.

- Je sais, Aïssa. Je t'ai reconnu, j'ai reconnu tes yeux. Tu ne peux plus nier...

J'ai bien vu que ce que je venais de lui dire l'avait fortement déstabilisé. Il était beaucoup moins assuré qu'il y a quelques instants.

Aïssa- Je... tu te trompes. Je ne sais même pas de quoi tu me parles.

- Tu sais très bien. Et si on m'avait tiré dessus, t'y penses toi ?

Il y a eu un moment de silence avant qu'il ne se mette à parler.

Aïssa- personne ne t'aurais tiré dessus, Jeynah. Je ne suis pas un criminel, d'accord ? J'avais le parfait accord du gérant de l'hôtel ! Il voulait simplement qu'on récupère tout l'argent de l'hôtel afin de lui donner et de mettre ça sur le dos d'un braquage. Bien sûr, on a gardé une part mais en attendant il récupère la plupart de ses bénéfices.

J'ai rigolé de nerf. Bien que je savais déjà, le fait de l'entendre assumer ses actes indirectement, le fait de l'entendre parler de ce qu'il s'est passé hier me faisaient vraiment réaliser la situation.

- alors il était complice...

Aïssa- comment j'aurais pu savoir que c'était toi la personne qu'il allait foutre dans cet hôtel ?!

Jeynah : « Juste un dernier souffle... »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant