Jeynah : « Juste un dernier souffle... »

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Aïssa- Je veux pas qu'on touche à ma petite princesa..

Il a dit ça en me caressant la joue. J'ai souris puis la porte s'est ouverte...

Sandra nous a regardé avec un petit sourire en coin avant de refermer la porte, ce qui m'a fait revenir à mes esprits.

- Je vais y aller.

Aïssa- très bien, tu as du travail ?

J'ai hoché la tête et il m'a lâchée ce qui fait que j'ai pu m'éclipser afin de repartir. Je n'arrivais pas à retirer ce putain de sourire scotché à mes lèvres !!

C'est pas tout mais, j'ai du travail qui m'attend !

Pdv Aïssa

- on en est où pour les braquages ?

Il a froncé les sourcils.

Saïd- Tu es sérieux mec ?! Regarde moi !

- et bah.

Saïd- Je peux à peine marcher. Et puis, je pensais qu'on était ok sur le sujet.

- Je sais, mais tu comprends que c'est des années d'investissement et de travail risqué, je peux pas tout lâcher comme ça. La maison, on en fait quoi ? L'équipe principale de braquage, l'argent, les cibles, les armes ?

Saïd- la maison, on la vend, l'équipe, on leur dit au revoir, l'argent tu en fait ce que tu veux, les cibles, on les oublie et enfin les armes, on les brûle.

- *rire* nan nan nan, je crois que tu n'as pas compris. Je ne peux pas brûler ces armes.

Saïd- à quoi vont-elles te servir ?

Je me suis assise sur son lit, à côté de lui et j'ai soufflé.

- Tu as raison, il faut vraiment que je me décide à arrêter.

Saïd- Je pensais que tu l'avais déjà décidé.

- oui, mais en y repensant c'est beaucoup plus compliqué que je ne le pense.

Saïd- Tu peux y arriver mon frère. Si tu n'y arrives pas maintenant, tu n'y arriveras jamais et tu périras en prison.

Il avait raison, vu l'état de mon fils, Adí ne devait surtout pas avoir un père en prison.

Saïd- oh Aïssa ? Tu as trouvé une jolie fille, tout-à-fait aimable alors mets toutes tes chances de ton côté.

J'ai souris. Il avait raison, Adí l'aime bien et elle a toutes les qualités nécessaires. Pourquoi gâcher mes chances ?

- et toi, tu en es où ?

Saïd- je vais me marier, gros.

J'ai ouvert grand les yeux, je n'étais pas au courant de ça.

- qu'est-ce que tu racontes ?

Saïd- j'ai trouvé la fille parfaite, j'ai assez d'argent, j'ai ma mère à mes côtés et je suis amoureux, qu'est-ce qui me retient ?