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Adán- alors, tu l'appelles comment ?

J'ai regardé mon petit frère, Adán ainsi que le bébé et son visage d'ange.

Je me suis soudain rappelé du prénom que je donnais à mon petit frère quand il était encore enfant...

- Adí, il va s'appeler Adí.

Je me rappelle avoir choisi ce prénom parce qu'il signifie « courageux » et également parce que c'est mon petit frère qui était là, à ce moment là avec moi et qui l'a toujours été et que quand il était petit, je le surnommais « Adí ».

Adí est un magnifique prénom pour mon fils.

Après ça, je suis restée les 3 années suivantes à vivre chez ma mère qui me calculait à peine et rejetait sans cesse mon fils, même quand il essayait de venir vers elle.

Mon père lui, il s'en foutait. Il suivait ma mère dans ce qu'elle pensait mais il pouvait très bien jouer avec le petit quelques fois, tout en ne m'adressant pas la parole également.

Adán lui, m'avait toujours soutenu. Il était toujours là pour moi et mon petit. Il lui rapportait à chaque fois des cadeaux, il jouait avec lui et tout cela mettait fortement en colère ma mère.

Puis, je me rappelle du jour où il n'avait que 3 ans et qu'il est tombé malade. Je l'ai emmené faire des analyses à l'hôpital et c'est là que nous avions découvert que mon cher fils était atteint de mucoviscidose. Adán avait tellement pleuré ce jour là.

Ça avait empiré la situation avec ma mère, déjà qu'elle le reconnaissait pas comme son petit fils car selon elle, c'était la honte d'avoir un fils dans le vent, elle ne voulait pas pardonner et bien là, elle l'insultait sans cesse en disant qu'en plus de ça, il nous apportait rien et qu'elle ne pouvait pas supporter un enfant malade et faible. Or, Adí n'est pas faible.

Ça m'énervait fortement mais je ne pouvais pas prendre le risque de quitter le foyer et de me retrouver à la rue avec mon enfant malade. Jusqu'au jour où j'ai été contraint de le faire.

Depuis ce jour, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de mes parents et je me suis toujours débrouillé avec Adí.

Fin du flash-back...

Saïd- on va voir Adí ?

J'étais encore dans mes pensées, j'avais un grand sourire aux lèvres en repensant à tout mon parcours, et la manière dont je m'en étais sorti.

Saïd- Je te parle ! Tu souris comme un con là.

Je suis vite revenu à la raison.

- hum ?

Saïd- on va voir Adí ou pas ?

- vas- y !!

Je me suis directement levé quand mon téléphone s'est mit à sonner.

J'ai regardé qui c'était et j'ai eu la surprise de voir que c'était mon petit frère, Adán.

Saïd- C'est qui ?

- *fronce les sourcils* Adán.

Jeynah : « Juste un dernier souffle... »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant