Jeynah : « Juste un dernier souffle... »

~27~ end

Elle- pitié... je suis désolée... *pleure*

Je n'en revenais pas.

Aïssa a réuni tout son courage afin de lui dire cette dernière phrase, ce qu'il avait sur le cœur.

Aïssa- Je n'accepte pas. Tu n'as jamais été là quand il était vivant, et tu penses être là maintenant qu'il est mort ?

Sa génitrice s'était effondrée en larme, à tél point qu'elle en était tombée. C'est Adán qui a couru vers elle afin de la rattraper.

Moi, je n'avais pas pitié, qu'elle tombe, qu'elle meurt même, tout cela m'était égale. Cette femme était bien pire que me l'avait décrit Aïssa. Elle osait venir se pointer ici après ce qu'elle avait fait à Adí, je rêve ?

Aïssa- allons marcher. 

(...)
Bras dans le bras, je marchais dans les rues de Paris avec Aïssa. Cela me faisait du bien de marcher un coup.

Aïssa- Tu sais ce qu'il va se passer, maintenant.

J'en étais consciente mais bordel, laissez-moi profiter de ma dernière promenade à ses côtés !

- Je le sais, Aïssa.

Nous étions dans Paris, plus précisément sur le pont qui bordait les quais de Seine. Ensemble, nous avions descendus les escaliers afin de pénétrer les quais.

Ces quais me rappelaient fortement quelques choses... lieu de notre première rencontre en quelques sortes, notre première réel sortie ensemble où nous avions appris à nous connaître.

Ce lieu était symbolique. Idéal pour une dernière fois...

Aïssa- j'aimerais rester à tes côtés...

- toute histoire à une fin.

Aïssa- j'ai perdu mon fils, j'ai tout perdu alors je souhaite tout reprendre à 0.

- Je le sais également, Aïssa.

Nous nous sommes assis au bord de la Seine, à la même place qu'il y a quelques mois en arrière, où nous faisions tout juste connaissance.

Aïssa- C'est dur putain...

- Tu as été fort ! Ton discours était parfait.

Il avait son regard encré dans le mien, je le regardais également avec la même intensité.

Aïssa- J'espère avoir été à la hauteur pour honorer mon fils.

- Tu l'as été.

Il a prit ma main.

Aïssa- Tu sais, Jeynah. Bien avant qu'on se rapproche je t'ai toujours, toujours admirée pour ce que tu faisais pour lui. La manière dont tu te comportais avec lui tel une mère envers son enfant, la manière dont tu étais douce, avec lui, dont tu prenais soin de lui...

- Je ne regretterais aucunement tout cela.

Aïssa- Tu n'as aucun regrets à avoir, aucun.