Jeynah : « Juste un dernier souffle... »

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Aïssa- demandons l'avis à madame ?

Harry- alors ?

Harry me regardait attentivement ce qui a eu le don de me mettre une énorme pression, d'autant plus en voyant le regard attentif des deux hommes sur moi.

Aïssa- 400k, ça te convient ?

- Humm.. Non.

L'homme a soufflé avant de passer ses mains sur son visage.

Harry- mon cher Aïssa, tu te crois aux enchères ?

Aïssa- si je peux avoir mieux, je prendrais mieux. Ce sont les affaires, non ?

Harry- 500k, mon dernier prix.

Aïssa a sourit avant d'avaler une gorgée de son coca, de se lever puis de serrer la main de Harry.

Aïssa- adjugé, vendu. Tu as ça avant la fin de la semaine.

Harry- ouffff.

J'ai rigolé avant de serrer à mon tour la main de Harry et m'en aller après que Aïssa m'ai tendu son bras.

- Tu es fort, être passé de 200k à 500k.

Aïssa- ma fortune ne se rabaisse pas à 200k.

- Je pense que tu te surestime beaucoup.

Aïssa- Je pense que j'ai des des raisons d'agir ainsi.

Nous marchions bras dans le bras dans ce casino, j'avais l'impression qu'il était tellement grand qu'il ne s'arrêtait jamais.

- C'est joli ici.

Aïssa- c'est plutôt hypocrite.

On marchait sous les regards des personnes qui remplissaient le casino. J'avais l'impression que nous étions « le couple » de l'année. De plus qu'à chaque fois que nous parlions, nous rapprochons nos lèvres de l'oreille de l'autre de sorte à ne pas être entendu, ce qui rajoutait une tension palpitante.

- que fais-tu ici, alors ?

Aïssa- Je ne fais que mes affaires.

- et quels genres d'affaires ?

Aïssa- Tu es curieuse comme femme.

- des affaires illégales ?

Aïssa- riche ne veut pas dire hors la loi, j'ai eu la chance de briller mais j'ai avant tout, respecté.

Je pouvais le croire. En réalité, je le croyais il avait tout d'un aristocrate, rien d'un voyou.

- Tu as de la chance.

Aïssa- de l'expérience, *me corrige* du travail.

- explique moi.

Aïssa- t'expliquer quoi ?

- ton travail.

Aïssa- Je vois que je t'intéresses beaucoup, tu n'es pas la seule.

J'ai levé les yeux au ciel, lui et son égo !

Aïssa- *rire* tu vois cet homme ?

Il s'est approché d'autant plus de moi et m'a pointé l'homme du doigt.

J'ai regardé au bout de la salle un homme, seul tenant à peine sur pieds. Il tenait dans ses mains un verre et portait un costume qu'il ne portait pas si bien que ça avec des baskets de couleur noir.

- Je le vois.

Aïssa- si il est aujourd'hui ici, c'est qu'il a vendu assez de kilos à touuut les gens que tu vois ici. Regarde moi, moi et regarde le, lui. Ne vois-tu pas une différence ?