Et si...(Shin Soukoku)

Chapitre 7

Bon je pense que c'est plutôt un chapitre 6 partie 2 mais c'est pas grave (et oui je sais j'avais dit "je vais essayer de le sortir + tôt"... Bon-

J'espère que l'histoire vous plaît quand même 👀

Anyway bonne lecture(^ ω ^)

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Atsushi et Chûya marchèrent le long de l'avenue principale, adjacente à celle de leur objectif.
Plus qu'une dizaine de minutes de marche, et l'argenté passerait probablement le "test" pour entrer dans cette même mafia qui occupait tant son esprit.
Cependant, l'argenté se sentait angoissé. Plus il se rapprochait de son but, plus il peinait à respirer. Et bien sûr, le rouquin ne remarqua pas la panique alarmante du tigre.

Le plus jeune, ayant vu l'effervescence de la ruelle, fut pris d'effroi. Les personnes fréquentant le quartier étaient principalement des personnes influentes, où tout simplement socialement aisées. Et Atsushi, qui n'eut séjourné qu'à la rue; ou, à l'orphelinat, se sentit subitement oppressé. Sa respiration s'accéléra lorsqu'il vit tous ces gens portant des vêtements coûteux. Il emplit ses poumons d'air, et expira. Il dit même "je suis calme", en langue des signes pour s'apaiser. En effet, plus jeune, le directeur de l'institution avait appris aux enfants quelques phrases, dont celle-ci.
Le roux, ne remarquant que maintenant sa nervosité, le questionna sur son comportement curieux.
Il répondit simplement "je stress ce n'est rien".
Le plus âgé acquiesça doucement et détourna son attention vers le bâtiment blanc et rouge qu'ils aperçurent plus tôt dans la semaine.

-"Bien, nous y sommes.

- Ou-ou-i...

- Ne t'inquiète pas tout va bien se passer", murmura Chûya d'un ton rassurant.

Mais Atsushi ne voyait pas "Comment ça pouvait aller".
Et quand il vit la bâtisse, tout ce brouilla dans sa tête, et même des réflexions qu'il ne pouvait avoir à ce stade, entrèrent dans son esprit pour chasser celles pertinentes. Il douta même de la conversation qu'il eut plus tôt dans la journée avec le rouquin. "Non. Non, je ne dois pas fuir. Non. Non. Non. Arrête. C'est toi le tigre en moi? Toi, qui me fait penser à toutes ces choses? Ces horribles pensées. Je ne dois pas fuir. Non. Non. Non... Pourquoi? Pourquoi tout ça? Ce n'est pas le tigre en moi. Il n'y a pas de tigre en moi. Il n'y en a jamais eu. Ça a toujours été moi. Seulement moi. Et personne d'autre. Pas même "lui".

Il se donna deux gifles sur ses joues, qui lui laissèrent des marques rouges, puis il regarda le roux. Celui-ci l'observait d'un œil interrogateur et inquiet. L'argenté lui offrit un immense sourire qui le perturba en premier lieu. Mais après quelques secondes, cela lui fit sourire à son tour.

"Dorénavant, je ne douterai plus", déclara le tigre. Et c'est ainsi qu'ils continuèrent à cheminer jusqu'à la large porte. Mais soudain, le plus âgé s'arrêta à quelques mètres de l'entrée. Atsushi, qui ne l'avait pas remarqué, se retourna pour voir le rouquin, la tête baissée, honteux. "Gamin je suis désolé mais je vais devoir te laisser le reste..." murmura le vingtenaire en replaçant correctement son chapeau.
Et le dénommé "gamin", ayant des sens surdéveloppés, pût facilement entendre les mots que Chûya avait prononcé plusieurs secondes plus tôt.

"- Co-Comment ça? J-Je dois me débrouiller to-tout seul?

"- Je pensais que tu le savais déja mais bon..."

Il prit une profonde inspiration et continua sa phrase:

"- L'agence des détectives armés et la mafia portuaire sont... comment dire... ennemis.

"- Quoi?! Mais pourquoi personne ne me l'a dit?

- Car personne ne savait qu'autrefois tu vivais dans un orphelinat", cracha-t-il