𝕴𝖑 é𝖙𝖆𝖎𝖙 𝖚𝖓𝖊 𝖋𝖔𝖎𝖘...
Firadaws vit dans l'ombre de son père depuis la tragédie qui a coûté la vie à sa mère, son frère et sa sœur lors d'un incendie.
Rachid, rongé par la culpabilité et la peur, la maintient recluse dans la maison famili...
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Casablanca•MAROC Demeure des YARKOUBI
9 mai 2014 20h24
《 𝕺𝖒𝖓𝖎𝖘𝖈𝖎𝖊𝖓𝖙 》
Dans l'atmosphère pesante de la demeure des Yarkoubi, l'air, semblait chargé, presque tangible, comme si chaque souffle était un murmure.
La table, robuste et imposante, se dressait au centre de la pièce, un monument à la fois aux repas partagés et aux décisions prises, aux larmes, aux débats animés et aux silences pensifs.
C'était là que les Yarkoubi se réunissaient, où les enfants apprenaient à écouter avant de parler, où les anciens partageaient leur sagesse sans hâte.
L'air lourd portait en lui la densité des conversations, la chaleur des étreintes, la légèreté des regards échangés.
Il était le témoin invisible de la vie qui se déroulait autour de la table, capturant l'essence même de la famille.
Cette table, telle une scène centrale, accueillait les membres de la famille, chacun à sa place attitrée, sauf une, celle de Yûssuf Yarkoubi ibn Amar, qui restait désespérément vide.
Son absence était un personnage à part entière, un fantôme autour duquel les conversations tournaient sans jamais l'atteindre.
Amar Yarkoubi ibn Solayman, le patriarche, était le capitaine de ce navire familial, naviguant à travers les vagues de la vie avec une détermination farouche.
Ses mains, usées par le temps et le travail, étaient le gouvernail qui maintenait le cap, malgré les tempêtes passées et celles à venir.
Sa voix, grave et posée, portait en elle l'autorité de celui qui a vu plus d'aubes et de crépuscules que le reste de sa progéniture.
- À quand le retour d' Adeen ? La question d'Amar résonna avec une gravité qui semblait suspendre le temps.
- D'après les informations qu'il a partagées à Yûssuf, dans un mois normalement. Répondit Azrina, sa petite sœur, avec une douceur qui contrastait avec la gravité de la question.
L'anticipation du retour d'Adeen était palpable, un mélange complexe d'espoir et d'inquiétude.
Son absence avait laissé une empreinte indélébile, comme un artiste qui quitte la scène en plein milieu de sa performance, laissant le public dans un suspense insoutenable.
