UNDER WEIRD PROTECTION

Chap 16 : Deal (s)

NDA : Hey everyone. Au risque de vous déranger je voudrais juste clarifier et préciser certaines choses sur cette partie :

* "красота" se lit : "krasota"
Trad : beauté
( Vous aurez un rappel don't worry ) 🫠

* Tw : Paroles assez crues 👀 ( en garde )

Sur ce buena lectura ! ❤️‍🔥

Pendant ce temps...

*PDV DE MIXY*
....

Convulsions. Pas le genre en cas d'overdose. Même si ces merdes finiront par me tuer un jour, ce n'est pas aujourd'hui. C'est le genre de tressautement revigorant. Celui qui va chercher l'air je ne sais où sur cette maudite planète pour me vivifier. C'est ça. Ceux qui cherchent à convaincre mes poumons tout à coup devenu avares d'être raisonnables. Et ce soumit de corps réagit. J'ouvre grandement la bouche pour tenter d'accumuler l'oxygène alors que mes organes sont envahis par la toxine. Et ces deux traîtres d'organes là finissent par céder en me faisant tousser comme un anne. Pourtant, leurs semblables ne semblent pas vouloir me laisser revenir puisqu'il sont comme paralysés. Il attendent peut-être que je me repentisse ?

Autant vous le dire tout de suite, vous perdez votre temps. Il n'y a pas plus déconnecté que moi donc votre cinéma ne change pas grand chose.

Comme si ces organes avaient entendu mes pensées, j'immerge brutalement comme une personne venant d'échapper à la noyade. Je pose mes mains sur ma poitrine avec la conviction d'avaler toute l'air de cette pièce. Ma respiration est hachée et moi j'ai chaud. J'ai l'impression d'être recouverte d'un drap mais ce n'est pas le cas puisque je vois. Du bleu dans le noir. Cette couleur froide me fait bouger à reculons sur ce qui semble être un lit. Avec la rapidité d'une tortue, le souffle irrégulier, je cale mon dos sur la tête du meuble, peut-être.

Je n'ai pas pris ma dose aujourd'hui alors pourquoi j'ai l'impression de voir tantôt du bleu tantôt du violet ? Et je m'en fou putain j'ai l'impression de bouillir là !
Je plie mes jambes tremblantes en les ramenant à mon buste pendant que je porte mes doigts à ma tête.
Non seulement j'ai un mal de crâne à la chienne, en plus c'est de là que provient cette chaleur.

J'essaie de mettre de l'ordre dans cette forêt d'une façon si paresseuse qu'on y passera la nuit. Mais est-ce que je peux faire autrement ? Avec les coup de marteau que je reçois dans le crâne et mon corps en feu.
Comme toujours je ne sais pas par où commencer. Je n'ai pas l'habitude de jouer à raiponce moi. C'est maman qui s'occupe de cette fourrure et là, elle n'est pas là.

Je pose mes mains à plat sur le matelas et commence à tâter pour mesurer les dégâts. Et c'est le bordel. Il y en a par tout. Mes mèches ont bombé. Cette fois, je pense qu'elles n'y vont pas molo. Maintenant que je suis décoiffée, mes cheveux recouvrent tout le haut de mon corps. Ils camouflent ma taille jusqu'à mes fesses. Ils encerclent partiellement mon buste et mon ventre. Néanmoins ils sont a deux doigts de former une robe de princesse autour de moi.

Plus j'essaie d'imaginer ce que ça donne à la lumière, plus le courage de les mettre en ordre m'échappe. Je décide finalement d'abandonner en laissant tomber mollement mes mains sur le lit dans un soupir las.
Si je ne peux pas éviter la chaleur, la fraîcheur viendra à moi.

- Tu peux augmenter la température de la clim s'il-te-plaît ? Demandai-je avec une voix cassée.

En plus de m'observer de façon insistante avec ses yeux qui changent de couleur, il ne me répond pas.