OSMOSE ||TERMINÉE||

Chapitre 08.

Cassidy Scott.

Maison des Scott.

Samedi – 09h30.

Je me réveille à cause d'un violent frisson, je crains d'abord qu'Alec se soit barré pendant la nuit, mais c'est seulement moi qui me suis échappé de ses bras. Je me re-blottie contre lui en le réveillant accidentellement au passage.

Nous sommes sortis du lit uniquement pour prendre une douche rapide, aller aux toilettes et reprendre ma couverture, abandonner par terre.

– Je ne voulais pas te réveiller. M'excusé-je au près d'Alec.

Il m'embrasse le front avec douceur.

– Ce n'est pas grave, Cassidy.

Je grogne en entendant mon prénom, hier soir, ça ne m'a pas dérangé, étrangement. Mais ce matin, j'ai l'impression que ça gâche le moment.

– Tu viens de grogner là ? M'interroge-t-il en retenant un rire.

– Tu sais bien que je n'aime pas lorsque tu m'appelles comme ça. Râlé-je en réponse.

– Comme quoi ?

– Fais pas l'idiot, par mon prénom. Je lui réponds en levant les yeux au ciel.

Il me sert contre lui mais je ne me laisse pas attendrir pour autant.

– Pourquoi tu ne m'appelles pas Cassie, comme tout le monde ? Je l'interroge, en croisent les doigt pour qu'il réponde, cette fois.

– Parce que Cassidy, c'est ton prénom, ton identité et quand tu as demandé à tout le monde d'arrêter de t'appeler par ton prénom à cause de ton père, je me suis juré de ne jamais t'appeler Cassie comme tout le monde. Je ne voulais pas qu'il t'enlève ton identité en plus de la lueur qui avait déjà disparu de tes yeux... Me répond-t-il en jouant avec mes cheveux. Tu me détestais déjà, je n'étais alors plus à ça près.

– Alec ! Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ? Je l'interroge en me redressant pour mieux l'observer.

– Ça aurait changer quelque chose ?

J'ouvre la bouche, sans savoir si oui ou non, ça aurait changé quelque chose.

– Je crois... Que oui. Finis-je par me décider. Mais c'était impossible de savoir pour toi à quel moment me le dire... Si c'était trop tôt, je n'aurais pas compris parce que j'ai préféré me refermant dans cette haine injuste envers toi plutôt qu'affronter les choses...

– Maintenant, c'est fini. Dit-il en me caressant dans le dos.

Je me retire de son étreinte en comprenant une chose qui me contracte violemment la poitrine.

– Qu'est-ce qui se passe ? Il me demande.

Je m'assois dos à lui, sur le bord de mon lit en essayant de contrôler mes pensées et de prononcer ma prochaine phrase avec les bons mots.

Il s'assoit à côté de moi en me redemande ce qui ne va pas.

– Alec... Et si je t'avais fait trop de mal pour qu'on puisse avancer ? Je l'interroge en tournant la tête vers lui, les larmes au bord de la chute.

– Qu'est-ce que tu racontes ? Il m'interroge, les sourcils froncés.

– Je sais bien qu'on n'a pas encore parlé de la suite, peut-être que tu ne veux pas d'une relation sérieuse avec moi ou que c'était juste pour hier soir mais... Alec comment veux-tu qu'on ait une relation saine après tout ce dont je t'ai accusé ?