✨ recherche bêta lecteurs ✨
༄ Trois mondes,
Séparés par des frontières imperméables. Leurs habitants n'auraient pas dû se rencontrer un jour.
༄ Les théologiens, leurs gardiens.
Lorsque les étoiles du Royaume de Stellis disparaissent, les théologiens...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Danny
Danny savait qu'il était le bienvenu à Stellis. Mais maintenant que ses amis avaient des fonctions importantes dans le royaume, il se sentait un peu mis à l'écart. Il n'avait plus sa place avec eux. De plus, il avait toujours détesté les systèmes monarchiques. Si ses amis étaient prêts à s'assoir sur leurs valeurs républicaines, lui n'en avait pas l'intention. Danny préférait travailler de ses mains pour mériter le toit sur sa tête. C'est dans cette optique qu'il s'était porté volontaire pour aider les habitants dont les catastrophes naturelles ravageaient les champs, les maisons et les commerces. La fissure qui avait pris forme dans la cathédrale continuait de progresser dans les alentours de Stellis et les familles les plus excentrées avaient dû quitter leurs foyers.
Si son corps se promenait dans les allées du centre d'aide à l'hébergement du royaume, sa tête elle, restait pourtant au palais. Malgré ses journées bien remplies, l'intégralité de ses pensées étaient tournées vers Héloïse, vers son rire. Leurs souvenirs communs s'imposait à son esprit peu importe le moment de la journée. Il savait qu'il avait pris la bonne décision en la laissant partir. Mais cela ne diminuait pas la souffrance qui le collait chaque jour. De temps en temps, quand il en avait l'occasion, il retournait devant le palais dans l'espoir de l'apercevoir dans les jardins, ou à une fenêtre éclairée. S'il l'avait voulu il aurait pu la revoir. Mais il savait que tous les deux avaient besoin de prendre de la distance. Que lui n'y arrive pas c'était une chose. L'empêcher d'avancer en était une autre.
De l'eau sale éclaboussa le devant de ses chaussures. Danny releva le visage pour apercevoir une infirmière qui vidait un pot de chambre à côté d'elle. Avec un frisson de dégout il essuya ses semelles sur la surface sèche des pavés. La femme, le front trempé de sueur l'interpella :
- Danny ! Briac te d'mande en urgence ! Il t'attend dans l'réfectoire !
Heureux de s'occuper l'esprit le jeune homme s'engagea dans le bâtiment au pas de course. Il se sentait coupable d'éprouver du plaisir lorsqu'il était convoqué par Briac car il savait que cela signifiait qu'une nouvelle catastrophe était arrivée.
Cela faisait une semaine seulement qu'il était arrivé à l'hospice Astrid et il n'avait plus besoin de demander son chemin pour se repérer dans ce labyrinthe aux murs froids et dégarnis. L'hospice était bâti sur quatre étages. Le réfectoire était la pièce la plus grande, au fond du couloir principal du rez de chaussé. A cause du manque de place, les réunions importantes se faisait à l'intérieur. C'était la seule pièce qui n'était pas réquisitionnée pour accueillir les sans foyers.
Lorsque Danny pénétra dans la pièce, la réunion avait déjà commencé. Briac, la botte droite posée en appuie sur un banc, indiquait à d'autres personne un point sur une carte. Chacun était penché autour, attentif à ce que leur chef leur expliquait.
Discrètement, le retardataire tenta de se glisser au milieu du rassemblement. Malheureusement pour lui, Briac avait levé le nez de la carte et suivait Danny de son regard de faucon.
