-Je ne peux pas Sean ! je t'ai déjà dit que je ne pourrais pas venir j'dois travailler moi ! je me pinça l'arête du nez sous l'effet de la colère. Sean je ne peux pas passer ma vie en boîte comme toi. Mon meilleur ami, Sean, me harcèle de coup de téléphone depuis plusieurs minutes et je n'ai pas pu faire autrement que de lui répondre finalement. Je dois le supporter depuis plusieurs année, depuis notre arrivée au lycée puis à l'université. Comme chaque soir, mon meilleur ami veut allé en soirée, boire et repartir avec une femme différente de celle de la dernière fois et comme chaque soir il m'impose d'y aller avec lui. il continua pendant quelques minutes en vain, pour me persuader de l'accompagner, mais ce soir je ne craquerais pas. Sean, ce soir t'iras tout seul et tu t'enverras en l'air avec celle que tu voudras, mais moi je vais rentrer chez moi et je vais travailler. Ce gamin commença à faire semblant de pleurer et j'éloignai le téléphone de mon oreille. À demain mon pote ! Amuse toi bien surtout. dis-je en raccrochant.
Ma journée était enfin terminée j'avais dû aller après les cours à mon job étudiant ce qui m'avait fait rentré assez tard. Les rues de Minneapolis n'était plus très éclairées et peu de voiture passaient encore à cette heure ci. Je ne m'étais jamais senti en danger ici, même si j'avais été obligé de m'acheter un petit appartement dans le quartier le plus pauvre de la ville. J'avais décidé de garder mon argent pour après mes études et personne n'avait vraiment compris ce choix que je trouvais pourtant logique, je préfère étudier en ayant le stricte nécessaire et vivre ensuite une vie de rêve avec un travail stable. Quand on voyait mon appartement on me mettait directement dans la catégorie des drogués, sociopathes avec un avenir foutu. On se disait que j'avais forcément fait des conneries pendant mon adolescence et que mes parents avaient fini par ce débarrasser de leur gamin. Mais la vérité est que j'ai voulu être là, que je ne fumes pas en tout cas pas de la drogue et que j'ai fait très peu de conneries pendant mon adolescence.
Chaque soirs je passe devant les mêmes maisons, devant les mêmes fenêtres et devant les mêmes tas d'ordures. Et chaque soirs je vois les regards fatigués des mères au foyer, le regard haineux des vieilles dames se demandant comment un jeune homme à pu encore se foutre dans la merde et le regard livide des consommateurs de toutes sorte de drogue. Cette vue a fini par devenir mon chez moi, je sais que si je ne croise pas se style de personne la fin du monde sera arrivée et je sais que jamais se style de personne ne m'emmerdera car ils ont eux mêmes leurs propres emmerdes. Il n'y a que les gens riches qui sont capable d'apporter des emmerdes car ce sont ceux qui n'ont pas les leurs. Alors comme chaque soirs je les regarde un par un même si certains ne me prête pas attention.
Mais ce soir est différent, après le même regard livide de d'habitude je croisai un autre regard. Celui d'un homme, la cinquantaine, les cheveux grisonnant, qui avait décidé en cette magnifique soirée d'octobre d'aller dans un quartier mal famée en costard. Il avait un regard froid, comme si tout ce qu'il voyait n'avait pas d'importance. Je continuai à avancer en allumant une cigarette, ce vieux ne changera rien à ma vie si ce n'est le fait de pouvoir dire à Sean qu'un homme en costard avait décidé de se pointé dans mon quartier. Pourtant quand je passai devant lui il m'attrapa le bras, je me retournai rapidement en le fusillant du regard et en dégageant mon bras. Comment ce cinquantenaire pouvait-il osé m'attraper le bras ? Pendant quelques instant il me regarda sans un mot se qui me fit haussé un sourcil, puis son regard me détailla doucement cherchant visiblement quelque chose sur moi. Je sortis mon paquet de cigarette rapidement et lui en tendit une, peut-être qu'il voulait une cigarette après m'avoir vu entrain de fumer. Mais l'homme au lieu de prendre la cigarette m'offrit un sourire mesquin avant d'attraper mon poignet et de l'autre main de vider une seringue dans mon cou.
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The captive heart
RomanceIl ne savait pas pourquoi on l'avait enlevé. Elle ne savait pas qu'un jeune homme était séquestré en ce moment même. Pourquoi avait-on chamboulé leur vie autant ?