𝒯𝒽𝑒 𝐹𝑜𝓇𝓈𝒶𝓀𝑒𝓃 [EN PAUSE]

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟗

℘ Isas ℘

Des bruits de pas résonnent d'où je suis, je peux percevoir des voix insignifiantes, je ne comprend rien à ne ce qu'ils se disent.

J'essaye maintes fois de me redresser, mais tout mon corps m'oblige à rester sans énergie.
Je peine d'ailleurs à ouvrir les yeux, mais quand j'y arrive enfin ce que je vois en face de moi me coupe la respiration nette.
Un homme d'origine mexicain me fixe, mon regard est attiré par un reflet, il tient un couteau dans sa main droite.

Qui est-il ? Et qu'est-ce que je fou ici ?

Je tourne la tête afin d'observer le lieu dans lequel je suis prisonnier, les murs sont en marbres blancs et rouges, le sol est couleur noire, et il brille.

Je suis même impressionné par la beauté de cet endroit.

Mon regard se porte sur la fenêtre coulissante de la pièce, elle donne sur une forêt.
On dirait bien que je suis dans le trou du cul du monde.

Tous les espoirs qu'on me retrouve explosent comme un coup de feu.

Depuis combien de jours,
je suis ici ?

Je ne suis pas attaché et pourtant, je n'arrive pas à bouger le doigt de ma main, même avec tout l'effort que je puisse donner.

– Tu perds ton temps, on t'a drogué assez pour que tu ne puisses pas nous faire tes techniques de boxe ou je ne sais quoi, évoque le Mexicain.

La parole aussi est compliquée j'ai l'impression que ma langue est anesthésiée et je ne manque pas de lui lancer un regard noir.

Qu'est-ce que moi, j'ai bien pu faire pour mériter ça ?

J'essaye tout de même d'aligner une phrase, avec difficulté,

– Vous vous êtes tr..trompés de personne.

À ma réponse il rit d'un air moqueur puis se lève, toujours son couteau à la main, il se tient au-dessus de moi me fixant d'une façon méprisante.

– Tu es son frère espèce d'imbécile.

J'aurai dû me douter que cela eût un lien avec mon stupide frangin.
Me voilà plongé dans sa merde et je ne peux rien faire pour le moment.

Son arme tranchante se glisse sur ma peau, il trace une ligne vers mon cou tout en souriant d'un air malfaisant, je peux sentir la lame froide m'effleurer et à tout moment elle me fauchera.

– Pourquoi me..mêler à tout ça ?, je parviens à dire.

– Mes confrères l'ont attrapé l'autre nuit, mais il a réussi à s'échapper. Dieu seul sait comment. Le hic c'est qu'il ne savait pas qu'on te retenait en otage. Il va bien finir par revenir à nous ce fils de pute.

Il peste en montrant les dents, signe de rage. M'attrapant les cheveux avec sa poigne, je sais que je suis son objet qui le mènera à lui, je ne peux pas me défendre, je subis seulement.

Je suis en quelque sorte le point faible de mon frère alors ce connard de Mexicain à la certitude qu'il va débarquer d'une minute à l'autre.