𝚇𝙸𝚅. 𝚄𝙽𝙴 𝙵𝙴𝚃𝙴 𝙵𝙾𝚁𝙰𝙸𝙽𝙴 𝚀𝚄𝙸 𝚁𝙰𝙿𝙿𝚁𝙾𝙲𝙷𝙴.

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Isaac

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Isaac

Après cette virée à la rivière, qui ne m'a pas spécialement transcendée. Gabriel a remarqué un endroit pour se produire sur scène ouverte, il ne veut pas qu'on soit de la partie pour le moment car il a pas confiance en lui, et a peur de perdre ses moyens. On est déçus, tout en respectant son choix. Avec Betty on a repéré une fête foraine, elle me partage le fait qu'elle adore ces genres d'endroits et que ça fait bien plus d'un an qu'elle n'a pas mis les pieds dans ce genre d'événement. Et vu que je suis un homme au top, j'ai décidé de l'amener là-bas. Mon téléphone affiche 21h34, Gabriel part de son côté et nous du nôtre. Les lumières de la fête envahissent nos iris, l'ambiance est vraiment plaisante, et très enfantin ; le but d'une fête foraine. Betty regarde autour d'elle comme si elle était une petite fille de 6 ans, j'ai presque envie de lui acheter une barbe à papa.

- Tu veux une barbe à papa ? Je lui balance.

- Oui carrément, quand j'étais petite ma mère ne voulait pas que j'en mange car trop de sucres donc = carries, elle roule des yeux.

- Moi je pouvais en manger autant que je le voulais tant que je foutais la paix à mes parents.

Qu'elle ne compte pas sur moi pour lui faire remonter le temps dans mes souvenirs d'enfance, je lui achète sa dose de sucre.

- Merci beaucoup, mais je vais te rembourser radin, rigole-t-elle.

- Tu me prends vraiment pour un radin ? Tu me vexes là.

- Je rigole, et j'ai pas l'argent pour te rembourser donc désolée.. elle hausse les épaules.

Je m'esclaffe, cette fille est dingue. On avance dans les allées, où se dressent plusieurs stands. Il y a la pêche aux canards qu'on a tous connus, le tir à plombs, les machines à peluches où tu te fais arnaquer à la seconde, cependant on est assez cons pour y aller. Tandis que Betty essaie d'attraper un dragon, je regarde la machine d'à côté.

- Regarde Bet', une peluche Bretzels, c'est dingue, je rigole.

Elle devient encore plus blanche qu'elle ne l'est déjà, et là je me trouve con. Je n'ai plus les mots, j'ai dis une bêtise ? Sûrement elle ne ferait pas cette tête autrement. Elle se contente de secouer la tête en me désignant le dragon qu'elle essaye d'avoir.

- Je préfère le dragon.

- Allez, partons pour le dragon.

Je reprends la main pour tenter de l'attraper, du coin de l'œil je remarque qu'elle fixe le bretzel comme si c'était une bombe à retardement. Je ne connais pas encore assez cette fille, mais je peux sentir son chagrin intérieur, je le sais parce que je l'ai vécu. J'ai conscience de l'impact d'une douleur si immense, qu'on ne peut que survivre. J'arrive enfin à prendre le dragon, je lui file.

- Ne me remercie pas, je suis trop fort pour ces machines à arnaque.

- Alors je ne te remercie pas, sourit-t-elle.

Amour, road-trip et bretzels !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant