𝚇𝙸. 𝙷𝙴𝙻𝙻𝙾 𝙹𝙰𝙲𝙺𝚂𝙾𝙽𝚅𝙸𝙻𝙻𝙴.

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Isaac

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Isaac

Bon la visite à Graceland n'a pas vraiment été la meilleure qu'on ai pu faire, jusque là notre road-trip est un peu un flop. On va revoir tout ça. Dans le van, Gabriel prépare des œufs au plat avec du bacon, en attendant je décide de vérifier les niveaux du véhicule. Tandis que Betty met un coup de propre dans ce dernier. J'ai bien remarqué au fil des jours qu'elle était assez maniaque, entourées de deux mecs qui s'en foutent un peu ça ne doit pas être drôle. Je finis de tout vérifier, je lave mes mains avec une bouteille d'eau, Gabriel me demande si on reprend la route ce soir.

- Non je pense que ce soir on a besoin de repos, on la reprendra demain matin reposé, j'affirme.

- Je ne dis pas le contraire, j'ai besoin de 36h de sommeil, dit Betty en baillant.

- Tu ne conduis même pas, qu'est-ce que tu te plains ? Rigole Gaby.

- C'est trop gros à conduire, j'ai l'habitude avec ma petite voiture, j'aurai trop peur de nous foutre dans un mur, rigole-t-elle.

Elle a bien raison de s'écouter, je ne suis pas sûr de lui faire assez confiance pour lui confier mon bébé. Le soleil se couche, je dresse une table de camping dehors afin qu'on puisse s'installer convenablement pour manger. Gabriel et Betty reviennent avec les assiettes, et ils se font une tape dans les mains.

- En quel honneur ? Je les fixe perplexe.

- On est tellement maladroit, que quand on arrive à ramener des assiettes entières, on se tape dans les mains, sourit Gaby.

- C'est notre truc à nous, on est frappés, rétorque Bet'.

Oui c'est vraiment une famille, très spéciale. Alors je l'avais déjà remarqué avec mon meilleur pote, mais Betty en tient vraiment une couche. Il va falloir vraiment creuser pour la déchiffrer. On s'installe à table, je passe le sel à Bet' qui me le demande, je croque dans les œufs.

- Gros par contre, heureusement que tu n'es pas aussi bon chanteur que cuisinier, je me retiens de rire.

- Vlam, ça fait mal, balance Betty.

- Je vous emmerde tous les deux, dit-il en récupérant nos assiettes pour les ramener dans le van.

J'explose de rire de sa susceptibilité, je tape un coup mes mains contre la table ;

- Ne le prend pas comme ça chou, ne te vexe pas, je me retiens de rire.

- C'est pire qu'une fille, il se vexe tout le temps, murmure Betty. Bon j'avais quand même faim, tu aurais pu faire ta remarque à la fin du repas.

- Je t'ai sauvé d'une intoxication alimentaire.

On s'esclaffe tous les deux, tandis qu'on entend Gaby dans le van râler contre nous, on ne l'entend qu'à moitié. On est éclairée par une bougie au centre de la table, ce qui nous avantage bien vu que la nuit pointe le bout de son nez. Gabriel revient mais sans le repas, je le fixe blasé tout en frottant mes mains sur mes cuisses.

Amour, road-trip et bretzels !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant