𝚇𝚇𝚇𝙸. 𝙴𝙻𝙻𝙴 𝙴𝙽 𝚅𝙰𝚄𝚃 𝙻𝙰 𝙿𝙴𝙸𝙽𝙴.

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Isaac

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Isaac

Elle a réussi à dire ce qu'elle ressentait, notamment qu'elle n'avait pas envie d'être sauvée. Et on a réussi à mettre des mots sur nos ressentis, ainsi que notre "lien" ; ce qui me convient. On va laisser faire les choses naturellement, cependant je ne me sens pas d'en parler à Gaby pour l'instant. Il est trop protecteur avec sa sœur, il ne sera pas d'accord, et je ne me sens pas prêt à tracer un trait sur Bet'. Alors je joue au rebelle, décidant de ne plus mettre de distance avec sa frangine, quitte à m'en mordre les doigts. Elle en vaut la peine. Depuis notre altercation, on est retournés dans le van, Betty avec sa lecture, en attendant j'ai fais les niveaux du véhicule pour qu'on n'est pas de mauvaises surprises le reste du voyage. Gabriel revient de sa virée shopping, pire qu'une nana ! Il pose les sacs sur la table, je le fixe en nettoyant mes mains remplis de cambouis.

- Tu as fais un braquage ou quoi ? Je souris amusé.

- Non mais j'ai acheté un maillot de bain à ma sœur, car je sais qu'elle n'en n'a pas pris, et de quoi bouffer ce soir !

Betty se relève pour venir faire la curieuse, Barny la suit comme souvent.

- Et j'ai pris aussi de quoi picoler mon gars, dit-il fier de lui en bravant sa bouteille.

- Tu m'as pris quoi comme maillot ? Demande Betty en fouillant dans les sacs.

Elle prend la bouteille des mains de Gab en la mettant derrière elle.

- A une condition, si vous picolez c'est ici dans le van. Pas dehors. Après vous êtes ingérables.

- C'est ok soeurette, il répond en reprenant sa bouteille.

Elle sort un maillot de bain classique couleur noir, ce qui ne m'étonne pas de Gabriel qui ne lui aurait pas acheter un maillot qui en dévoile trop. Ça me convient bizarrement. Bet' a l'air satisfaite car elle ne râle pas. Elle se pose dans son lit, son sanctuaire durant ce voyage avec le toit. Les deux endroits qu'elle aime squatter à longueur de temps.

- Pourquoi tu t'obstines à boire alors que ça te rend malade ? Je le questionne.

- Parce que j'aime boire, répond t-il en haussant les épaules.

- Non c'est parce qu'il est sado, rit Betty.

On se tape dans la main pour se foutre de la tronche de Gaby, il nous frappe à la tête chacun et décide de jouer avec Barny sur un des lits. Ils poursuivent tous les deux leur séance de jeu dehors, avec la balle en mousse qu'on a trouvé dans une boutique sur la route. Je profite de l'absence de son frère, pour venir l'embrasser, la forçant à poser son maillot qu'elle analysait. Elle saisit mon col, intensifiant notre baiser, j'en ai besoin, elle aussi je le sens, relation pansement ou non, on a décidé de la vivre. Me décollant de ses lèvres parfaitement dessinées, elle sourit comme une enfant qui ne veut pas se faire tomber dessus.

Amour, road-trip et bretzels !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant