Tessa et Jay étaient dans le bureau de l'assistante sociale.
- Vous m'aviez dit à notre dernière rencontre que vous changeriez de travail si cela aiderait votre adoption, est-ce toujours le cas ?
- De mon côté, j'ai quitté la police pour travailler chez un de mes beau frère, enfin, je commence lundi. Je commencerai à huit heures et je finirai à dix-huit heures, j'aurais une pause d'une heure pour manger, dit Jay.
- Et de mon côté, notre patron, enfin, mon patron m'a proposé de rester, mais sans aller sur le terrain, je fais les recherches, je rédige au propre les rapports des autres, je commence après avoir déposé Mila à l'école et je finis juste avant d'aller la rechercher, j'ai aussi mon mercredi comme Mila n'a pas cours, dit-elle.
- Donc un nouveau travail pour vous, dit l'assistante sociale en regardant Jay. Et un poste arrangé pour vous, dit l'assistante en la regardant.
- Oui, dit-elle en même temps que son fiancé.
- C'est parfait. Le juge des enfants veut voir Mila, ainsi que vous deux, le quinze, donc dans cinq jours, c'est un mercredi, à dix-heures, ce sera bon pour vous ?
- Oui, je pense que Tyler me laissera ma matinée, dit Jay.
- Bien.
- Madame Miller, vous pensez que c'est bon pour nous ? Demanda-t-elle.
- Oui. Mila vous adore et c'est réciproque, le juge veut juste son avis car vous êtes dans un cas à part.
- D'accord, dit-elle en même temps que Jay.
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Elle était blottie dans les bras de son fiancé, alors qu'ils étaient assis sur le canapé.
- Qu'est-ce qu'il y a mon cœur ?
- J'ai peur qu'on ne puisse pas avoir la garde de Mila. Je sais ce qu'a dit l'assistante sociale, mais si quelque chose déplaisait au juge ?
- J'ai aussi peur Tessa, j'aime Mila, je languis le jour où elle m'appellera juste papa, j'appréhende ce rendez-vous, mais d'un autre côté, on fait tout pour qu'elle soit heureuse.
- Tu crois qu'elle l'est ?
- Sérieusement Tessa ? Elle sourit toujours avec nous, elle rit, elle veut tout le temps nous faire des câlins à part quand elle joue avec ses poupées. Notre fille est heureuse.
En parlant d'elle, Mila arriva à moité réveillée avec son éléphant en peluche.
- Qu'est-ce qu'il y a petit cœur ? Demanda Jay.
- J'ai soif et envie pipi.
- Je t'accompagne aux toilettes mon ange, dit-elle.
- Je vais lui chercher à boire, dit son fiancé.
*****
Jay aidait Tyler à porter un énorme carton.
- J'espère que tu as des boules quies Jay, Salvina est excitée de venir passer le week-end chez vous.
Il sourit.
- Ne t'en fais pas, on a prévenu les voisins au cas où.
- Jay, merci.
- De t'aider avec ce carton ?
- Non, de rendre heureuse ma sœur, de tout faire avec elle pour avoir une famille avec Mila. Tu sais, Tessa n'a jamais eu de chance côté cœur, elle ne tombait que sur des cons, alors avec mes frères, nous faisions tout pour la protéger. Quand tu es venu chez nos parents, nous avons été surpris car c'était la première fois qu'elle nous présentait quelqu'un d'elle-même. Nous avons donc su de suite que tu étais le bon pour elle.
- Merci de me dire ça. J'espère que je ne vous décevrais pas.
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C'était le jour J. Ils étaient déjà passés en famille, là, ils attendaient Mila dans le couloir. Madame Miller, l'assistante sociale, était avec Mila et le juge.
Il posa sa main sur le genou gauche de sa fiancée car il n'arrêtait pas de tressauter sous le stress. Tessa lui sourit et enlaça ses doigts.
Presque une heure plus tard, la porte s'ouvrit.
- Mama Tessa, papa Jay.
- Notre petit cœur.
Ils la prirent tous les deux dans un câlin familial.
- Je vois que cette petite est vraiment aimé, dit le juge. Vous recevrez la réponse de mon jugement par courrier, mais je vais déroger à mes règles en vous disant déjà le résultat. Enfin, je vais le dire à Mila.
Le juge s'accroupit face à la petite.
- Mila, tu es officiellement la fille de Tessa Nolan et Jay Halstead, comme demandé dans la demande d'adoption, tu vas t'appeler maintenant Mila Halstead.
- C'est vrai monsieur ? Demanda leur fille.
- Oui, répondit le juge en souriant.
Sourira qui s'agrandit quand Mila l'enlaça.
- Merci monsieur.
- Merci monsieur le juge, dit Tessa.
- Prenez bien soin d'elle.
- Ne vous inquiétez pas, répondit-il.
Ils prirent leur fille dans les bras et l'embrassèrent sur ses joues les larmes aux yeux.
- Merci encore monsieur le juge, madame Miller, dit-il.
Les deux nommés leur sourirent.
- Je peux vous appeler juste mama et papa maintenant ?
- Oui petit cœur, répondit sa fiancée.
- Papa, mama, je vous aime.
- Nous aussi petit cœur, nous aussi.