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Vendredi 14 mars
France, Paris
19h00




Fuis et vie.

Fuis et vie

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Je démarre ma voiture et fais un signe de la main à Aru. Nous sommes restés un bon moment à discuter de tout ce qui s'est passé durant son absence. Il a compris que la petite fille dans mon ventre n'est pas le fruit d'une union heureuse. Il a même semblé ressentir de la peine à mon égard. Franchement, pour être honnête, j'me vois pas reprendre une relation avec lui, même s'il est le plus bel homme que j'aie jamais fréquenté. Bien que le policier soit mignon aussi, même s'il est beaucoup plus mystérieux. Roar méchant flic.

Je roule tranquillement jusqu'à chez Yanis avec mon coffre bondé d'affaires. Il va péter un câble en voyant tout ce que j'ai pris, mais bon, Yanis est notre sauveur à Namiko et moi. Je me demande même ce qu'ils font actuellement.

Histoire de les embêter, je cherche vite fait mon téléphone mais ne le trouve pas. C'est pas grave, j'arrive dans tous les cas. J'aperçois enfin la rue de sa maison et avance jusqu'au portail jusqu'à ce qu'il s'ouvre. Une fois garée, je sors de ma voiture et cherche un peu mes affaires. Purée ça va être chiant, finalement, je décide de ne prendre que mon sac pour le moment. En claquant la porte de la voiture, une petite douleur me prend au ventre. Aïe, bébé, arrête de me faire souffrir.

Je relève la tête et remarque que la lumière de la cuisine est allumée. Je suis persuadée qu'ils sont en train de préparer à manger, j'ai la dalle ça tombe très bien. Je continue d'avancer et entends un peu de bruit, mais pas beaucoup. Ils sont bruyants ces deux là, ça me choque même pas.

J'avance vers la poignée, en ouvrant la porte, je suis scotchée en voyant Namiko en larmes, frappant le torse de Yanis avec force.

Leur dispute semble sérieuse, mais je reste là, ils ont tendances à se disputer. Mais là, ils remarquent même pas ma présence, d'habitude ils me sautent dessus pour savoir qui a raison.

Je reste muette, j'écoute chaque mot échangé dans cette confrontation remplie d'émotions. Mon calme il existe plus la, je réalise l'ampleur du conflit entre eux.

- Yanis, tu me prends pour une bouffonne ? C'est parce qu'on m'a souillé que tu veux pas de moi ?

Namiko parle avec tellement de colère.

- Écoute, s'il te plaît, il n'y a aucun rapport. Tu sais pertinemment que je t'aime, mais où notre relation va-t-elle nous mener ? Tu es une folle, Namiko, tu es en manque d'affection !

𝐀̀ 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐦𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant