Amour contre barrières.

Le Petit invité

J'ai terminé la rédaction de mon mémoire et mon directeur de mémoire a approuvé mes écrits en apportant son cachet pour le dépôt final. Mes amis et moi avions soutenu le mémoire et devinez quoi ?

Nous sommes tous diplômés !

J'ai réussi à accomplir la mission pour laquelle j'ai atterri dans ce pays. Mes parents étaient si fiers que mon père a coulé des larmes en l'apprenant.

Quoi de plus précieux que d'être la source de joie de sa famille ? Tonton et tante ont même organisé une petite cérémonie pour célébrer notre obtention de diplôme à tous.

Tiakola, lui, m'a offert une voiture ! Il est vraiment dingue ce gars, il exagère ! Juste pour un diplôme, c'est trop ! Et il prétend que c'est peu pour moi et que je mérite bien plus. Il va me rendre folle, c'est sûr.

Il m'a fait pleurer de joie tellement qu'il a été obligé de s'excuser pour me calmer.

C'est fou, oui, je sais.

Notre relation avec Tiakola progresse très bien. Il devient de plus en plus présent et cela me satisfait.

Mes parents en Côte d'Ivoire l'apprécient énormément, et ma famille entière le trouve parfait.

Il est remarquable de voir à quel point il parvient à se faire aimer par tout le monde, même à distance. Il participe même aux appels hebdomadaires que je passe avec ma famille.

Mes frères et sœurs ont encore du mal à croire que je suis en couple avec l'un des chanteurs les plus célèbres du milieu artistique.

Mes amies ? N'en parlons pas ! Tous nos sujets de causeries ne tournent qu'autour de lui, elles n'arrêtent de me menacer de bien m'occuper de lui au risque qu'on me le pique ; comme si j'allais les laisser faire.

Ce matin, je me suis réveillée très tôt à cause d'une faim intense. En effet, j'ai un appétit considérable ces derniers temps, et Tiako ne cesse de me dire que je prends du poids, mais je n'y peux rien ! Je pense que le stress accumulé pendant longtemps m'empêchait de manger correctement, alors pourquoi devrais-je me priver maintenant que je me sens libérée ?

Je me suis préparé un délicieux lait chaud accompagné d'une tartine au chocolat. Tiakola doit être profondément endormi en ce moment, donc je le devance.

Aujourd'hui, nous devons nous rendre chez ses parents pour y passer la journée, mais il s'y rendra avant moi car je dois me rendre à la fac pour déposer la correction de mon mémoire à l'administration.

- Tiakola : Je savais que je te trouverais ici en train de manger.

Il descend les escaliers et se dirige vers la cuisine pour se servir un verre d'eau avant de venir s'asseoir en face de moi.

- Mireille : Qu'est-ce que tu fais réveillé à cette heure ?

- Tiakola : T'étais plus dans le lit, donc j'avais plus sommeil.

Il esquisse un sourire pendant que je lève les yeux au ciel. Quel beau parleur. Il fixe mon assiette et fronce les sourcils en me regardant.

- Mireille : Quoi ?

- Tiakola : Tu es sûre que tu pourras manger encore après tout ça ?

- Mireille : Bien sûr que oui. Et, je ne vois rien d'exagéré dans mon repas !

- Tiakola : C'est exagéré, bébé, tu seras en surpoids si tu ne fais pas attention.

- Mireille : Tu ne m'aimerais plus si je deviens grosse ?

Je lui adresse un sourire séduisant et il répond avec un sourire en coin.

- Tiakola : Même si tu devenais obèse, je serai toujours aussi fou de toi.