Amour contre barrières.

Le désir du cœur

Je suis restée silencieuse après les mots de Tiakola. Je ne savais pas quoi répondre. « je t'aime» il m'aime. J'ai envie de me jeter dans ses bras et lui dire aussi que c'est réciproque, mais en même temps j'ai peur, peur de me faire avoir à nouveau, d'être bercée par des illusions. Je ne pouvais que le regarder sans bouger d'un pouce.

- Tiakola : Oui, je t'aime. Je t'ai aimé depuis le premier jour où je t'ai vu au club, ce jour là mes yeux n'ont pas pu se défaire de toi. Et jusqu'à présent mon coeur et mon esprit te réclament.

Je baisse la tête. Comment lui dire aussi que je l'aime, que je n'arrive plus à l'oublier aussi depuis ce jour là mais j'ai peur. Il m'attrape le menton et le relève avec son doigt.

- Tiakola : Hey, je sais que c'est réciproque, je l'ai toujours su dans tes yeux Mireille. Donnons-nous une chance d'essayer !

- Mireille : Je... je ne sais pas, je suis un peu confuse, j'ai besoin de temps.

- Tiakola : ...je comprends. Je ne veux pas te mettre la pression, mais promets-moi d'y réfléchir s'il te plaît.

- Mireille : C'est d'accord.

Il me regarde et me sourit.

- Tiakola : Tu veux rentrer ?

- Mireille : Oui, je me sens fatiguée.

- Tiakola : D'accord, allons-y.

Nous nous sommes rendus à la voiture et sommes rentrés. Quelle soirée mouvementée. Tiakola m'aime, il m'aime «  mes yeux n'ont pas pu se défaire de toi. Et jusqu'à présent mon coeur et mon esprit te réclament.» Ses paroles me font un si grand bien, mon coeur n'arrête pas de battre à un rythme incontrôlable. Que faire? Devrais-je accepter ? Est-il vraiment sincère ? Vais-je me faire avoir encore une fois ? C'est tellement compliqué. C'est avec tous ces tourments que je me suis rendu à la fac et ai tout expliqué à Elwina.

- Elwina : Je l'savais ! Il t'aime, ne te l'avais-je pas dit ma p'tite ?

- Mireille : Oui...et...

Elle fronce les sourcils en me regardant. Comment lui dire, je me mets à rougir et baisse la tête.

- Elwina : Et quoi ?

- Mireille : On...on s'est embrassé... oh euh...non il m'a embrassé.

- Elwina: Ohh !

Ses yeux s'écarquillent. Elle m'attrape les épaules et se met à me secouer.

- Elwina : Vous vous êtes embrassé ma p'tite, mais c'est super... c-c'est merveilleux !

- Mireille : Oui mais...

- Max : Je croyais qu'il n'était qu'un bon ami ?

- Mireille : Hein ?

Je me retourne et vois Max arrêté derrière nous, je crois qu'il a écouté toute notre conversation.

- Mireille : Tu...tu nous écoutais ?

- Max : Tu n'as pas répondu à ma question.

Il avance jusqu'à mon niveau et s'appuie contre ma table en croisant les bras sur sa poitrine.

- Elwina : Hé ! Ça se fait pas d'écouter les conversations de filles sans y être invité.

- Max : ? Alors ?

- Mireille : ...oui c'est un bon ami...

- Max : Donc tu embrasses tes bon amis, c'est quand mon tour alors ?