Amour contre barrières.

Journée pleine de surprise.

Je ne m'étais pas imaginé que vivre avec lui serait aussi merveilleux, bien que j'appréhendais cela, mais j'ai fini par m'y habituer et à l'apprécier. Tiakola est formidable, il fait son possible pour me rendre heureuse et me sentir importante. En voyant cela, je m'en veux encore plus d'avoir douté de lui et heureusement que c'est passé.

Ah oui, nous avons remporté les compétitions avec Elwi qui nous a rapporté la victoire en course de vitesse et les garçons qui ont battu un record incroyable au basket-ball.

Mes vacances ont été fabuleuses, j'en ai profité comme jamais ; en passant du temps avec mes fidèles amis, en rendant visite de temps à autre ma tante et mon oncle afin de recevoir des conseils, en apprenant à connaître encore plus ma belle-famille de qui je me suis très rapprochée, et le mieux, en profitant des merveilleux moments que m'offre mon petit ami pendant son temps libre.

- Tiakola : Vas-y tout doucement avec l'accélérateur, bébé.

- Mireille : Mais c'est ce que je fais !

Il rit, il m'aide à retrouver la main, car je dois passer mon code de permis français dans pas longtemps et ça me stresse.

Eh bien, c'est ça l'avantage d'avoir un petit ami attentionné et adorable comme le mien.

J'ai finalement passé mon code quelques jours après et je l'ai reçu, heureusement. Et tout ça grâce à mon amour.

Mais comme on le dit, il y'a un temps pour travailler et un temps pour se reposer, et celui du repos est passé, ce qui veut dire que nous reprenons le service ; la rentrée académique.

Et pas n'importe laquelle, une rentrée académique pratique. Eh oui, car après la théorie vient la pratique.

Le programme de cette année est particulier ; d'abord six mois de stage pratique, ensuite le dépôt de mémoire, après la soutenance et enfin, le diplôme !

Nous devons nous retrouver aujourd'hui avec les autres à l'arrêt de bus afin de connaître les différentes institutions dans lesquelles nous avons été affectés pour le stage et voilà que je serai en retard à cause de Tiako qui ne voulait pas que je quitte le lit.

- Tiakola : Tu m'en veux ?

- Mireille : OUI.

Il rit et j'ai envie de l'étrangler.

- Tiakola : Je ne sais pas pourquoi tu tiens tant à y aller, comme je te l'ai dit, on peut utiliser le GPS et c'est tout ! Comme ça, on passe la journée tranquille ensemble.

Il se met derrière moi, me prenant par la taille pendant que je mets mes boucles d'oreilles en me regardant dans le miroir.

- Tiakola : T'en dis quoi ?

Il m'embrasse le dos, puis descend sa main jusqu'à ma cuisse pour la caresser et je jure intérieurement à cause des effets qu'il me fait.

- Tiakola : Allez, reste.

Putain... Il faut que je me ressaisisse, sinon je risque de tomber dans son piège.

Je le repousse et commence à mettre mes chaussures.

- Tiakola : Vraiment ?

- Mireille : Oui, Tiako, et tu ne me feras pas changer d'avis.

Je lui donne un léger bisou qui le fait sourire.

- Mireille : À ce soir, mon chéri.

- Tiakola : Fais attention à toi et fais-moi savoir si quelque chose ne va pas !

- Mireille : D'accord.

Je quitte la maison et me rends à l'arrêt où je trouve tous les autres déjà présents.