Dans quoi me suis-je fourrée ?

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Mon premier jour de stage est arrivé, et le stress m'envahit complètement. J'appréhende tellement que l'idée de rentrer chez moi commence à me tenter.

Tiakola, lui, a insisté pour m'accompagner, comme si j'étais une enfant. Ce type, vraiment. Aucun mot n'a franchi mes lèvres pendant tout le trajet, jusqu'à ce qu'il gare la voiture devant l'entreprise.

- Tiakola : Ça va ?

J'ai hoché la tête.

- Mireille : Hm.

- Tiakola : Hé, faut pas stresser, tout va bien se passer, d'accord ?

- Mireille : D'accord.

- Tiakola : Viens là.

Il m'a étreinte, a déposé un doux baiser sur mon front pour me tranquilliser, puis m'a murmuré des paroles réconfortantes à l'oreille.

- Tiakola : Ça ira, tu verras, ne stresse pas, d'accord ?

J'ai hoché la tête contre sa poitrine.

- Tiakola : Allez, vas-y.

Je lui adresse un sourire, puis je descends en direction de l'entreprise lorsque je l'entends crier.

- Tiakola : Bonne chance, mon amour !

Son humour a réussi à me détendre, et je l'ai regardé remonter sa vitre avec un sourire aux lèvres. C'est incroyable, c'est pourquoi je l'aime.

Je me suis retournée et suis entrée dans l'entreprise, saluant quelques personnes déjà présentes avant de rejoindre mon bureau. Assise dans mon fauteuil, j'ai pris un moment pour admirer la beauté de la pièce.

Peu après, Flore est arrivée, affichant un grand sourire. Elle m'a fait un câlin avant de s'installer à son bureau. Nos bureaux se trouvent dans la même pièce, mais sont séparés.

- Flore : T'es matinale toi aujourd'hui.

- Mireille : Je l'ai toujours été, tu le sais bien.

- Flore : Ouais, j'avoue. J'ai trop hâte de commencer !

J'ai ri et elle aussi.

- Mireille : Calme-toi, poupée, on commence bientôt, on attend juste l'arrivée du conservateur qui ne va pas tarder.

- Flore : Oui, en parlant de lui, vous vous connaissez ?

Je m'apprêtais à lui répondre, mais notre échange a été interrompu par l'arrivée de la cause de mon anxiété, M. Marty.

Nous nous sommes levés immédiatement de nos sièges pour le saluer. Sa présence me stresse, même s'il a été accueillant avec moi. La conversation dans son bureau la dernière fois m'a laissée sans voix.

- M. Marty : Bonjour.

Simultanément, les autres stagiaires avec lesquels nous allons collaborer font leur entrée, et son regard s'assombrit.

- M. Marty : Vous êtes qui ?

- Garçon : Euh... Bonjour Monsieur, nous sommes stagiaires ici.

- M. Marty : Et c'est à cette heure que vous vous amenez au travail ? Non mais c'est quoi c'est quoi ces manières ?

- Fille : De... désolée, monsieur.

- M. Marty : Je vous préviens, la première des choses que je déteste le plus est le retard, donc prenez vos précautions, sinon ce sont vos notes qui en payeront le prix, compris ?

Ils se sont immédiatement inclinés.

- Les deux : C'est compris, monsieur.

- M. Marty : Prenez place.

Amour contre barrières.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant