On officialisera tout.

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Aujourd'hui est un jour assez particulier pour moi, comme un jour tout nouveau à mes yeux. Tiakola et moi sommes de nouveau ensemble, malgré les manigances de Christine pour nous séparer, nous sommes de nouveau réunis et ça, ça me fait me sentir beaucoup plus rassurée et sûre de moi. Je me suis réveillée avec beaucoup d'énergies, avec une forte envie de vouloir profiter de cette journée.

Le temps est très beau, les rayons de soleil sont tendre, ça me rappelle la température en Côte d'Ivoire. Je saute de mon lit pour me diriger dans ma salle de bain, je prends ma douche, je m'habille et je descends. Arrivée au salon, une odeur savoureuse de petits poids au bœuf m'attire vers la cuisine pour trouver un homme imposant et beau entrain de cuisiner.

- Mireille : Bonjour tonton.

Je lui embrasse la joue et celui-ci sourit.

- Tonton : Bonjour princesse.

Je prends un morceau de bœuf frit dans l'assiette posée sur le plan de travail et je me dirige vers le frigo pour prendre une bouteille de jus d'orange. Je me verse du jus dans un verre tout en chantonnant une chanson.

- Tante : Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu aussi enthousiaste !

Je ris et je vais lui faire un câlin.

- Mireille : Bonjour ma tante.

- Tante : Bonjour ma chérie.

Je retourne à mon verre de jus et j'en prends une gorgée.

- Tante : Sers-moi du jus aussi s'il te plaît.

- Mireille : À vos ordres !

Elle rit. Je pars prendre un autre verre pour y verser du jus et je le lui tends.

- Tante : Merci.

Je retourne m'assoir à la cuisine près de tonton.

- Mireille : Je peux aider ?

- Tonton : Oui, commence à transporter les plats à la table s'il te plaît.

- Mireille : Ok.

- Tonton : Merci princesse.

Je transporte tous les plats à la table à manger avec l'aide de ma tante et tonton vient avec les pains. Nous nous posons ensuite pour commencer à manger.

- Tonton : Attention ça pique un peu.

Ma tante prend une cuillerée de petit poids pour goûter.

- Tante : Quoi c'est ça que tu appelles piquer mon chéri ? Pour qui tu nous prends ? Je te rappelle que nous sommes ivoiriennes hein.

- Mireille : Ouais donc on ne peut pas appeler ça "piquer"

Il nous regarde avec un air dépassé.

- Tonton : Oh pardon les "ivoiriennes", je ne savais pas que le piment était comme du sucre dans votre bouche.

Nous rions tous de sa blague. Je suis vraiment contente de partager un repas comme ça dans la bonne humeur. J'ai pris conscience que je dois profiter des personnes qui me sont chères, ces personnes qui sont là pour moi, qui m'aiment sincèrement et qui tiennent vraiment à moi.

L'épisode de Elisa m'a beaucoup atteinte. Le fait de savoir qu'elle était amoureuse de moi était la dernière chose à laquelle je pouvais m'attendre et ça m'a tellement abasourdie que je n'ai pas su comment réagir.

Flash back

- Elisa : Oui tu as bien compris parce que c'est comme ça que moi je te regarde, comme une femme. Depuis le premier jour que je t'ai vu je t'ai aimé mais toi c'était pas pareil ! Je ne dis pas que tu ne m'aimes pas mais je veux que tu m'aimes d'une autre façon.

Amour contre barrières.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant