Amour contre barrières.

Incident

- Tonton : Apparemment sa mère est contre votre union sous prétexte que tu n'es pas une bonne fille, que tu es fausses et j'en passe. Mais, toi, est-ce que tu es vraiment tout ce qu'elle raconte ?

- Mireille : Non tonton, j'aime vraiment Tiakola.

- Tonton : Alors, pourquoi après ça, tu as décidé de te renfermer sur toi, de t'isoler ? Tu es devenue distante avec tout le monde, et tu évites même celui que tu dis aimer.

- Mireille : Je...sa mère m'a dit ouvertement qu'elle ne m'acceptera jamais dans la vie de son fils, mon oncle, comment aurai-je pu avoir la force de parler avec lui sachant que sa mère m'a clairement fait comprendre que je perds mon temps !

Il soupire.

- Tonton : Ahh ! Princesse, je vais finir par croire que sa mère a raison.

Je baisse la tête.

- Mireille : Alors, dis-moi ce que je dois faire, parce que je ne sais plus...

- Tonton : Mais bats-toi pour Tiakola, bats-toi pour son amour, bats-toi pour vous deux...

Il pose son index sous mon menton puis me relève la tête.

- Tonton : Prouve à sa mère que tu n'es pas ce qu'elle pense, prouve-lui qu'elle se trompe sur toute la ligne et que tu es celle qui est faite pour être avec son fils.

Je le regarde et les larmes me montent aux yeux. Il me sourit puis il me prend dans ses bras.

Il a raison.

- Tonton : Promets-moi que tu le feras, que tu ne seras plus triste et que tu te battras pour celui que tu aimes, promets le moi.

- Mireille : Je te le promets.

Je dois prouver que sa mère a eu tort.

Le soir venu, je suis sortie prendre un peu d'air car j'en avais besoin. J'ai marché jusqu'à mon parc habituel où j'attendais Tiakola, oui, je lui ai envoyé un message pour qu'on se voit car j'en avais marre de l'éviter, il ne le mérite pas.

J'étais assise sur un banc à chantonner une chanson de Meitod « tes yeux » tout en pensant à Tiakola, et je souriais toute seule.

- Tiakola : Qu'est-ce qui te fait autant sourire ?

J'étais tellement perdue dans mes pensées que je ne l'ai pas entendu arriver.

Je tourne la tête et je le regarde en souriant.

- Mireille : C'est toi.

Il s'assoit près de moi et me regarde d'un air sérieux.

- Tiakola : Mireille...

Je le prends dans mes bras avant qu'il ne termine sa phrase.

- Mireille : Je suis désolée, je te demande pardon...

Il me serre fort contre lui.

- Mireille : Je te demande pardon, tu ne méritais pas ça...

Je commence à sangloter.

- Tiakola : Calme-toi, ça va.

- Mireille : Je suis tellement désolée, si tu savais, je te demande pardon.

Il me frotte le dos pour m'aider à me calmer.

- Tiakola : Ça va, je ne suis pas fâché.

On se sépare.

- Tiakola : Mais, ne me refais plus ça, d'accord ?

- Mireille : Oui.

Il sèche mes larmes avec ses doigts.