Chapitre n°24 : L'union des deux dimensions

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Ce fut l'effervescence au château Formenya. Les calèches arrivaient déjà, les valises des prestigieux invités rejoignant les quartiers qui leur avait été alloué pour cette semaine de fête. Alyna Virbella rejoignit la salle de bal, s'assurant qu'elle était prête à recevoir les mille invités prévue pour l'occasion. La salle de bal de ce château était un véritable joyau d'architecture, avec ses hauts plafonds ornés de fresques délicates et ses murs recouverts de panneaux de bois sculpté. De grands lustres en cristal pendaient majestueusement du plafond, projetant des étincelles de lumière à travers la pièce et créant une atmosphère magique. Les tables étaient dressées avec élégance, ornées de nappes de satin blanc et de bouquets de fleurs fraîches aux couleurs vives. Des chandeliers en argent scintillaient au centre de chaque table, éclairant doucement les visages des convives qui prenaient petit à petit place avec enthousiasme.

Au fond de la salle, une estrade surélevée accueillait l'autel où se tiendrait le Duc et sa fiancée. Des arches de fleurs et de feuillages encadraient l'autel, créant un cadre enchanteur pour le futur échange des vœux. Des colonnes de marbre finement ouvragées bordaient les murs de la salle, ajoutant une touche de grandeur et de majesté à l'ensemble. De grandes fenêtres laissaient entrer la lumière du jour, révélant la beauté des jardins environnants et créant un contraste saisissant avec l'éclat des lustres et des bougies. Des tapisseries richement brodées ornaient les murs, dépeignant des scènes de romance et de chevalerie qui rappelaient les valeurs nobles et les traditions ancestrales de la lignée du Duc. Dans un coin de la salle, un orchestre jouait doucement de la musique, ajoutant une touche de féerie à l'atmosphère déjà chargée d'émotion et d'excitation. Les notes mélodieuses s'élevaient et se fondaient dans le murmure des conversations et le tintement des verres, créant une symphonie de bonheur et de joie.

Alyna fut pleinement satisfaite de la qualité de la salle, félicitant discrètement les quelques domestiques qui passaient à ses côtés. C'était le mariage le plus prestigieux que le Royaume de Sornë connaîtrait. Le valet criait les noms de chaque nouvel invité, tandis que la secrétaire du Duc les accueillait, s'assurant qu'il puisse trouver leur place dans cette salle immense.

« - Sa Majesté, le Soleil de Sornë, le Roi Haryon. »

Tous les invités s'inclinèrent lorsque le prince fit son entrée. Il était vêtu d'une tenue somptueuse qui reflétait son statut et son autorité. Le Roi Haryon portait un costume élégant taillé dans les plus belles étoffes, orné de broderies délicates et de passementeries dorées. Son manteau royal, drapé sur ses épaules, était richement décoré de motifs symboliques et de liserés en fil d'or, témoignant de sa position de souverain. Sous son manteau, le Roi portait une chemise de soie blanche, parfaitement ajustée, agrémentée de boutons en or finement ciselés. Un jabot de dentelle encadrait son visage, ajoutant une touche de raffinement et de distinction à son allure déjà imposante. À sa taille, une large ceinture de cuir richement ornée de motifs en relief maintenait son épée, symbole de son autorité et de sa puissance. Ses chausses, faites de velours fin, épousaient parfaitement ses jambes, accentuant sa prestance. Sur ses cheveux blonds, était posée une couronne majestueuse, incrustée de pierres précieuses. Elle étincelait à la lumière des lustres, attirant tous les regards et soulignant son rang de souverain. Enfin, ses chaussures, finement ouvragées et ornées de boucles en argent, complétaient son ensemble avec élégance, lui conférant une démarche noble et assurée alors qu'il se déplaçait dans la salle, rayonnant de charisme et de magnificence.

Le Grand Duc s'approcha du Roi et lui tendit sa main qu'il saisit, un sourire plein de bienveillance aux lèvres.

« - Grand Duc, je félicite vos efforts pour les préparatifs de ce mariage. La salle est vraiment magnifique.

- Il semblerait, au plus grand malheur du Duché, que ma belle-fille ait des goûts de luxe.

- Voilà qui vous fait un point commun, Grand Duc », rit-il, amusant le grand-père de Taegen.

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